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Mazarinade n° C_4_11

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Anonyme [1649], LA FARCE DES COVRTISANS DE PLVTON, ET LEVR PELERINAGE EN SON ROYAVME. , françaisRéférence RIM : M0_1372. Cote locale : C_4_11.



Aussi-tost ie cherchois deux mille Partisans
Qui voloient hardiment les pauures paysans :
Ainsi pour chaque impost que i’ay mis dans la France
I’ay mis deux mils voleurs en sa pleine puissance,
Et comme compagnons de mes mechancetez,
Asseurez vous d’auoir ce que vous meritez.
Ouy, tenez pour certain quoy que le François fasse
Que parmy les demons vous aurez bonne place,
Et generalement pour vous & vos commis
I’y en-ay retenuë & fait beaucoup d’amis.
 
Teruobat, à Dracip.
 
Ah la bonne rencontre !
 
Dracip.
 
Il faut pourtant nous taire.
Nous irons auec eux.
 
Telbuod.
 
Voila bien nostre affaire.
 
Nirazam.
 
Allons donc au plustost voir messier Caron
Qu’il nous fasse parler à son maistre Pluton,
Puisque communement les cantons de la terre
Sont armez contre nous pour nous faire la guerre.
 
Siobsed.
 
Allez, on vous fera vne Croix sur le dos,
La France apres cela sera plus en repos,
Quand à moy, ie m’en vais auec grande allegresse
Iouir de ce bon-heur aupres de ma maistresse.
 
Il sort.
Teruobat.
 
Suiuons ces autres cy.
 
Nirazam.
 
He Caron ou es tu ?
 
Naletac.
 
Nous n’auons point encor trop long tems attendu
Peut-estre passe il quelqu’vn à l’autre riue.
 
Yreméd.
 
Il nous faut donc icy attendre qu’il arriue.