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Mazarinade n° B_13_71

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Anonyme [1652], LA HECATOMBE PROPHETIQVE, OV LES CENT CENTVRIES DE DOMPEDRO OLOSO, GENTIL-HOMME VENITIEN, ASTROLOGVE DE LA REPVBLIQVE DE VENIZE. , françaisRéférence RIM : M0_1620. Cote locale : B_13_71.



Et non celuy qui l’est par iniuste finesse,
Car l’honneur seullement suit la propre vertu,
Non la desloyauté qui l’asche a combatu.
 
Centurie.
 
Le grand Dieu qui maintient la Iustice Diuine,
Empesche les effets de sa pasle ruyne,
Retient la main du traistre & esmouce son fer,
Ce faisant bien souuent deualler en enfer.
 
Centurie.
 
Les Agneaux tendrelets viuent en asseurãce,
Voyant mourir les loups dans les peynes &
souffrance,
Et la Caille repose aux furieux combat,
Des coqs qu’ils l’ont battuë & fait son esbat.
 
Centurie.
 
L’heure diuerse fois finissoit son desir,
Et de contraire faits il formoit son plaisir,
Mais Dieu brise tousiours du feu de sa tempeste,
Le dessein qui n’est iuste ny saintement hõneste.
 
Centurie.
 
Meurent donc iustemẽt au fort de leurs malice
Ceux qu’ils veuille meurdrir l’innocent par
leurs vice,
Et que leurs propre fer contre iceux ayguisé,
De frapper leurs poitrine ores paroisse vzé.
 
Centurie.
 
Oüy le commencement d’vn ouurage entrepris,
Selon nostre desir resioüys nos esprits,