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Mazarinade n° C_11_16

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Anonyme [1651], LA PROSPERITÉ MAL-HEVREVSE OV LE PARFAIT ABREGÉ DE L’HISTOIRE DV CARDINAL MAZARIN, OV SE VOID TOVTES LES RVSES ET toutes les Fourberies dont il s’est seruy pour arriuer au feste de la progieuse fortune où il s’est veu. AVEC VNE RELATION DE TOVTES les causes de sa disgrace. , françaisRéférence RIM : M0_2925. Cote locale : C_11_16.


dit le prouerbe, qui ne declamat hautement
contre ce perturbateur de la felicité publique.
Et si, quoy qu’il fut assaillant, il ne laissa pas
d’estre contraint de faire vne paix peu aduantageuse
pour luy, & ceder par force à Messieurs
de Bordeaux, beaucoup plus qu’ils n’eussent
pû esperer deuant le siege de leur ville : sans
considerer les ignominies qu’il y reçeut : car
on ne le voulut iamais regarder que comme
vn simple valet, quelques offres qu’il leur ait
pû faire. Et pour reparer la faute qu’il auoit
faite en s’en reuenant, il leur enuoye vne lettre
de Cachet de la part du Roy, pour rompre
tous les traitez qu’on auoit faits auec les habitans
de cette ville. Ne voila pas entendre
parfaitement bien le mestier dont il se mesle
auec si peu de prudence & si peu de conduitte.
 
Delà il reuient à Paris où il n’y fut pas plutost
arriue qu’il fit faire vn commandement de
la part du Roy, à Monsieur de Beaufort & à
Monsieur le Coadiuteur de sortir hors de Paris,
voyant qu’il ne pouuoit pas executer les
desseins qu’il auoit de les perdre dans vne ville
où tout le peuple s’estoit declaré pour le sa
lut de ses Dieux Tutelaires. Mais ces dignes
Protecteurs de la cause commune, preuoyant
bien les funestes intentions de leur ennemy