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Mazarinade n° B_15_32

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Anonyme [1652], DE LA NATVRE ET QVALITÉ DV PARLEMENT DE PARIS, ET Qu’il ne peut estre interdit ny transferé hors de la Capitale du Royaume, pour quelque cause ny pretexte que ce soit. , françaisRéférence RIM : M0_857. Cote locale : B_15_32.


sint. Et Philippe Honoré en sa Relation du Royaume
de France, dit que ; Neque Galli effrenatam, siue absolutam
in Reges suos transtulerunt potestatem, sed certis legibus, & cond tionibus
optimè limitatam & circumscriptam, ne Tyrannidi locus daretur.
 
Antoine Matarel Procureur general de la Reine, escriuant
contre François Hotman, & l’accusant de ce qu’il
abaisse trop dans sa Franco-Gallie, l’authorité souueraine de
nos Rois, en luy despeignant quelle elle est, & comme elle
s’exerce sur les sujets, dit au chap. 10. Dicam tamen quod ipse
Hotomanus de industria prætermisit, Reges nostros non omnia ex arbitrio
facere ; Adioustant au feuillet suiuant, que ; Senatus quod
Parlamentum vocant, est quid tertium & arbitrum, inter principem
& populum.
Le Docte Blacvod Conseiller au Presidial de Poictiers, &
si zelé pour la Royauté, dans son Apologie pour les Rois, dit,
chap. 35. que ; Gallie Reges, ne quid auarè, ne superbè, ne quid Tirannicè
committerent, si quid grauioris momenti edicto indigeret,
eius authorem ac fundum fieri parisien sem Senatum voluerunt ; neque
satis esse duxerunt aulicorum procerum suffragiorum probari, nisi
in Augusto illo Tribunali promulgaretur. Cui non modo supplendæ ligis
aut corrigendæ, sed & reijciendæ potestatem contulerunt, si quid
Reipublicæ damno, sancitum esse videretur. Quare Maiestatem suam
Augustiorem fore temperamento supremæ ditionis, ne dum ex ca quidquam
derogatum iri iudicabant.
Et puisque le peuple n’a point d’autre mediateur ny d’autre
protecteur que le Parlement, il est bien iuste qu’il prenne
connoissance de ses interests & de ceux de l’Estat, puis qu’il
le compose, afin de retarder les ruines & les miseres qui l’accablent,
quand il ne peut les destourner ny les empescher
entierement, estant certain que sans luy la tyrannie seroit
dans son dernier periode, au lieu qu’elle est encore dans sa
naissance. Monsieur le premier President de cet Auguste Senat
tient ce mesme langage à la Reine Regente pour lors,
dans la harangue qu’il luy fit au mois de Iuin 1648. faisant
entendre à sa Majesté parmy sa Politique veritable, que ; Les