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Mazarinade n° A_5_95

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Anonyme [[s. d.]], LA VERITE SANS FARD. , françaisRéférence RIM : M0_4003. Cote locale : A_5_95.


parcourir ny l’Italie, ny la Cicile, ny les
Espagnes pour bastir sa fortune ; la France
est sa mere nourrice, c’est elle qui l’a receu
entre ses bras, & cependant pour comble
de graces il nous rauis nos Louïs, & nous
priue de la douce conuersation de nostre
Roy, en ioüissant de sa Mere. Ie croy veritablement
que par ses charmes Diaboliques
il l’a enchantée, elle qui autrefois gemissoit
& pleuroit lors qu’elle voyoit son
peuple oppressé par les tyrannies de milles
& milles Maltotiers & Partisans ; Il n’auoit
pas pris pour lors possession de son ame, il
n’auoit pas charmé son esprit, & ne luy
auoit pas encor parlé touchant les douces
flammes d’amour : Mais ce n’est pas encore
fait, Vous voyez bien maintenant, Messieurs,
que nous sommes le joüet & la risée
des autres Nations, nous souffrons que
fe detestable Cardinal nous mette le pied
sur la gorge : Ouy s’en est fait, la France est
est perduë pour auoir voulu esleuer vostre
Princesse à vne Souueraine dignité, elle en
b/> meritoit cent fois d’auantage : mais tres-Auguste
Parlement vous m’excuserez, s’il
[1 mot ill.] plaist, si ie vous dis que vous auez