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Mazarinade n° B_20_19

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Anonyme [1652], LE DIOGENE FRANÇOIS, OV L’HOMME D’ESTAT A LA FRANCE SOVSPIRANTE. , françaisRéférence RIM : M0_1097. Cote locale : B_20_19.


luy doiuent leur biens & leurs foriunes, apporte ta
lanterne, voy exactement si tu y trouueras quelque
bon deffenseur des priuileges de l’Eglise Gallicane,
& qui fasse rougir de honte ceux qui retranchẽt les
Conciles de Constance & de Basle du rang des Conciles
Generaux, d’autant que par iceux ces propositions
nouuelles sont absolument condamnees. Ha
saincte harpe de Dauid ! qui jadis chassois les mauuais
demons, où es-tu maintenant ? N’est-ce pas chose
estrange que les François deuiennent viperes pour
deuorer la Mere qui les nourrist.
 
Au lieu de nous ressentir de ce que l’on nous a priué
de la part que nous auions à la chaize de S. Pierre,
aulieu, dis-ie, d’en demander raison, nous poursuiuons
sottement vne vsurpation temporelle sur les Couronnes,
à la quelle nous n’aurons iamais part. Où est nôtre
entendement, Diogene ? point d’hommes, point
d’Euesques, que d’Angers, que de dangers.
Passons à la Noblesse, voyons si elle ressemble à
ces vieux Palladins Gaulois que nous lisons aux histoires
auoir respandu tant de sang pour empescher la
cheute de cest Estat, qui eussent plustost perdu la vie,
que d’endurer aucune chose au preiudice de nos Rois,
il semble que tout soit abastar dy maintenant : Car ny
l’exemple de nos Ancestres, ny le mespris que l’on
fait de vous, ne vous eschauffe en rien le courage,
tant la coyonnerie s’Ancre par tout.
I’apprehende nostre perte quand ie remarque en
nos ennemis plus de vertu que parmy nous, estans,