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Rechercher dans le corpus des Mazarinades
(41 occurrences trouvées)

Résultat de votre recherche de l'expression "bordea[u-v].*|bo[u-v]rdea.* Cardinal" dans le corpus des Mazarinades :


Occurrence 1. Anonyme. LA GVERRE DECLAREE AV CARDINAL MAZARIN. (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1526 ; cote locale : D_1_28. le 2012-11-30 10:07:55.

Royaume, comme presentement
il le peut en faisant la paix generale, que les Espagnols viennent
offrir, & ceux qui pour cét effect se sont ioints auec eux
& pour demander la deliurance des Princes & des Princesses
& de tous ceux qui souffrent la persecution du Cardinal Mazarin,
qui est le seul but qui a fait prendre les armes à Monsieur de
Boüillon & à Mr. de Turene & à tous ceux qui sont de ce party, qui
esperẽt bien que les generaux peuples de Paris qui l’année passée
crioiẽt auec tant de vigueur contre le Mazarin, & qui s’exposoient
si vaillamment pour se deliurer de cet ennemy de la France, ne
voudra pas auiourd’huy changer sa genereuse resolution, & par
sa propre ruine esleuer des trophées à celuy qui la procure, mais
auront encor la mesme langue & la mesme force qui leur fit
deliurer Monsieur de Bruxelle pour obtenir vne chose qui leur
est bien plus importante & à tout le Royaume, qui est la paix generalle
& la liberté de leurs Princes du sang, & ne manqueront
point de seconder la ville de Bourdeaux dans son glorieux dessein,
dont l’execution sera vne espece de la benediction de Dieu pour le
repos & la tranquillité de la France.   Et les Gens des-interessez ausquels principalement les Amis des Princes
s’addressent, en penuent rendre iugement par ce

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Occurrence 2. Anonyme. LA POLITIQVE SICILIENNE, OV LES PERNICIEVX... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 34 pages. Langue : français. Signé: Le Génie des Provinces de France.. Référence RIM : M0_2817 ; cote locale : A_9_26. le 2012-12-23 01:29:53.

des gens de guerre qu’il y enuoye, cent fois plus que les
Tailles ne se montent, sous pretexte de les faire payer? y
a-t’il cruauté dans le monde comme la sienne. Lusignan &
Niort en Poictou ne viennent-ils pas de souffrir les mesmes
cruautez par les Regiments du Cardinal, & par ceux de la
Meilleraye aussi barbares que les autres, qui ont esgorgé
iusques aux enfans d’vn an, parce que ces deux Villes
auoient enuoyé des viures à Bourdeaux, où il a encore r’allumé
vne guerre par les ordres qu’il donne au Gouuerneur,
de faire des impositions sur le pays pour se deffrayer de l’argent
que sa tyrannie luy fit employer l’année passée? Enfin
voyons nous vne personne qui puisse dire du bien de ce

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Occurrence 3. Voysin, Joseph [?]. HARANGVE FAITE AV PARLEMENT de Paris par... (1650) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1579 ; cote locale : D_1_34. le 2012-10-28 03:46:51.

sont
ce que les Anciens appelloient afflictiones judicij,
lesquels estans suiuis du voyage que le Roy fait en
Guyenne ont tellement effrayé les peuples, qu’ils
croyent que sa Majesté ne peut auoir d’autre objet
que de remettre & de faire recognoistre dans Bourdeaux
Monsieur d’Espernon, qui a trouué toute sorte
de support prés de Monsieur le Cardinal Mazarin,
& de se deffaire des gens de bien qui se sont opposés
à ses oppressions ; ce qui seroit ruiner entierement
la Prouince si on ne nous estoit pas celuy
qui l’ayant desolée s’est rendu l’objet de l’auersion
des peuples, & de la haine

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Occurrence 4. Anonyme. LE REVEILLE-MATIN DE LA FRONDE ROYALLE, SVR... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 18 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3537 ; cote locale : B_19_23. le 2013-02-10 15:12:30.

fait que pour authoriser
sa tyrannie en France, il n’y a point d’homme d’honneur
qui puisse approuuer vne telle conduitte. Vn bon Ministre n’eut-il pas deu auoir esgard (sans porter
les choses à l’extremité) aux tres-humbles remonstrances,
que le Parlement de Bourdeaux fit à sa Maiesté,
la suppliant de ietter ses yeux de compassion sur les violances
du Duc d’Espernon, duquel il demandoit auec
soûmission l’esloignement pour la tranquillité de la Prouince,
pour le repos du peuple, & pour le bien de l’Estat,
dans vn temps mesme, auquel on eut pû aduantageusement
pour le Roy donner du remede aux maux de cette
Prouince, que le Cardinal a rendus apres incurables par
son caprice, Il pouuoit, dis-ie, dés l’heure appaiser les
troubles de Guyenne sans sortir du Palais Royal, & sans
en faire souffrir l’affront au Roy par son peu de iugement. Cette nation qui a tousiours donné des veritables

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Occurrence 5. Anonyme. LE REVEILLE-MATIN DE LA FRONDE ROYALLE, SVR... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 18 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3537 ; cote locale : B_19_23. le 2013-02-10 15:12:30.

au Sang Royal, suppliant
auec soûmission la Reyne, d’auoir agreable que
le Parlement fit son deuoir, sans commettre vne telle lâcheté ;
ce qui a fait dire à Mazarin, qu’en Gascogne il
auoit trouué chaussure à son pied. Les plus simples s’imaginent que le Cardinal n’a pas
mal reüssi, puis qu’il est entre dans Bourdeaux, mais
considerant le suiet qui l’a obligé à entreprendre ce
voyage, & sçachant qu’il n’est sorty de Paris que pour
maintenir Monsieur d’Espernon en Guyenne, sçachant
qu’il n’a iamais monstré son nez dans le Traicté de Paix ;
sçachant

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Occurrence 6. Anonyme. LE REVEILLE-MATIN DE LA FRONDE ROYALLE, SVR... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 18 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3537 ; cote locale : B_19_23. le 2013-02-10 15:12:30.

les obstacles qu’on y a portez, d’en faire secrettement
aduertir son Altesse Royale, à qui elle a fait escrire
vn billet, par lequel elle le prie d’escrire à sa Maman,
qu’il est necessaire pour le bien de sa Couronne, que sa
Personne soit à Paris. Quoy que le Cardinal voyant la haine que le Roy auoit
pour luy, ait fait toutes les choses possibles pour empescher
que sa Maiesté n’eut point de confidant, il n’a neanmoins
pas sceu descouurir celuy qui auoit escrit ce billet
signé de la propre main du Roy, auquel suiuant la volonté
de sa Maiesté, Monsieur le Duc d’Orleans a obeï par
message exprez, qui dans l’instant de son arriuée obligea
la Cour de se resoudre à sortir de Bourdeaux contre la volonté
du Cardinal, qui vouloit caballer pour trahir le
Parlement. Tous ceux qui ont quelque peu de zelle pour le vray
seruice du Roy, ne devroient ils pas rougir de honte,
voyant sa Maiesté reduitte à l’extremité de ne pouuoir
auoir

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Occurrence 7. Anonyme. LE REVEILLE-MATIN DE LA FRONDE ROYALLE, SVR... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 18 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3537 ; cote locale : B_19_23. le 2013-02-10 15:12:30.

pas sceu descouurir celuy qui auoit escrit ce billet
signé de la propre main du Roy, auquel suiuant la volonté
de sa Maiesté, Monsieur le Duc d’Orleans a obeï par
message exprez, qui dans l’instant de son arriuée obligea
la Cour de se resoudre à sortir de Bourdeaux contre la volonté
du Cardinal, qui vouloit caballer pour trahir le
Parlement. Tous ceux qui ont quelque peu de zelle pour le vray
seruice du Roy, ne devroient ils pas rougir de honte,
voyant sa Maiesté reduitte à l’extremité de ne pouuoir
auoir d’autre Conferance, que celle de celuy

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Occurrence 8. Anonyme. RELATION DE CE QVI S’EST PASSÉ A... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3111 ; cote locale : A_9_20. Texte édité par Site Admin le 2013-05-15 16:30:30.

des Ducs de Bouillon & de la Rochefoucault,
du Marquis de Sauuebœuf & de plus de mil Gentilshommes
des plus considerables du Limousin, Perigord, Gascongne, &
autres lieux. Le mesme iour 30. May il fut porté chez le sieur Daffis President
au Parlement de Bordeaux sur les six heures de releuee
(par vn homme incognü, aposté par le sieur de la Vie Aduocat
general audit Parlement & vn des deputez dudit Parlemẽt
en Cour enuoyé à Bordeaux par le Cardinal Mazarin pour y
porter ses ordres) deux lettres de cachet dattees du 18. May,
l’vne adressante au dit Parlement, & l’autre aux Iurats de ladite
ville de Bordeaux, toutes deux de pareille teneur, par
lesquelles ledit Cardinal, sous le nom du Roy, leur donnoit

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Occurrence 9. Anonyme. RELATION DE CE QVI S’EST PASSÉ A... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3111 ; cote locale : A_9_20. Texte édité par Site Admin le 2013-05-15 16:30:30.

Le mesme iour 30. May il fut porté chez le sieur Daffis President
au Parlement de Bordeaux sur les six heures de releuee
(par vn homme incognü, aposté par le sieur de la Vie Aduocat
general audit Parlement & vn des deputez dudit Parlemẽt
en Cour enuoyé à Bordeaux par le Cardinal Mazarin pour y
porter ses ordres) deux lettres de cachet dattees du 18. May,
l’vne adressante au dit Parlement, & l’autre aux Iurats de ladite
ville de Bordeaux, toutes deux de pareille teneur, par
lesquelles ledit Cardinal, sous le nom du Roy, leur donnoit

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Occurrence 10. Anonyme. RELATION DE CE QVI S’EST PASSÉ A... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3111 ; cote locale : A_9_20. Texte édité par Site Admin le 2013-05-15 16:30:30.

mesme iour 30. May il fut porté chez le sieur Daffis President
au Parlement de Bordeaux sur les six heures de releuee
(par vn homme incognü, aposté par le sieur de la Vie Aduocat
general audit Parlement & vn des deputez dudit Parlemẽt
en Cour enuoyé à Bordeaux par le Cardinal Mazarin pour y
porter ses ordres) deux lettres de cachet dattees du 18. May,
l’vne adressante au dit Parlement, & l’autre aux Iurats de ladite
ville de Bordeaux, toutes deux de pareille teneur, par
lesquelles ledit Cardinal, sous le nom du Roy, leur donnoit
aduis, que ladite Dame Princesse & ledit Duc d'Enguien
son fils deuoient se rendre à Bordeaux, qu’il leur commandoit
(en cas qu’ils ne fussent pas encore arriuez)

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Occurrence 11. Anonyme. RELATION DE CE QVI S’EST PASSÉ A... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3111 ; cote locale : A_9_20. Texte édité par Site Admin le 2013-05-15 16:30:30.

mesme iour 30. May il fut porté chez le sieur Daffis President
au Parlement de Bordeaux sur les six heures de releuee
(par vn homme incognü, aposté par le sieur de la Vie Aduocat
general audit Parlement & vn des deputez dudit Parlemẽt
en Cour enuoyé à Bordeaux par le Cardinal Mazarin pour y
porter ses ordres) deux lettres de cachet dattees du 18. May,
l’vne adressante au dit Parlement, & l’autre aux Iurats de ladite
ville de Bordeaux, toutes deux de pareille teneur, par
lesquelles ledit Cardinal, sous le nom du Roy, leur donnoit
aduis, que ladite Dame Princesse & ledit Duc d'Enguien
son fils deuoient se rendre à Bordeaux, qu’il leur commandoit
(en cas qu’ils ne fussent pas encore arriuez) de leur fermer les
portes, & en cas qu’ils le fussent, de se saisir & asseurer de
leurs personnes. Ledit sieur Dassis ayant receu lesdites lettres, fit aduertir
quelques vns des

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Occurrence 12. Anonyme. RELATION DE CE QVI S’EST PASSÉ A... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3111 ; cote locale : A_9_20. Texte édité par Site Admin le 2013-05-15 16:30:30.

des Ducs de Bouillon & de la Rochefoucault,
du Marquis de Sauuebœuf & de plus de mil Gentilshommes
des plus considerables du Limousin, Perigord, Gascongne, &
autres lieux. Le mesme iour 30. May il fut porté chez le sieur Daffis President
au Parlement de Bordeaux sur les six heures de releuee
(par vn homme incognü, aposté par le sieur de la Vie Aduocat
general audit Parlement & vn des deputez dudit Parlemẽt
en Cour enuoyé à Bordeaux par le Cardinal Mazarin pour y
porter ses ordres) deux lettres de cachet dattees du 18. May,
l’vne adressante au dit Parlement, & l’autre aux Iurats de ladite
ville de Bordeaux, toutes deux de pareille teneur, par
lesquelles ledit Cardinal, sous le nom du Roy, leur donnoit
aduis, que ladite Dame Princesse & ledit Duc d'Enguien
son fils deuoient se rendre à Bordeaux, qu’il leur commandoit
(en cas qu’ils ne fussent pas encore arriuez) de leur fermer les
portes, & en cas qu’ils le fussent, de

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Occurrence 13. Anonyme. RELATION DE CE QVI S’EST PASSÉ A... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3111 ; cote locale : A_9_20. Texte édité par Site Admin le 2013-05-15 16:30:30.

Le mesme iour 30. May il fut porté chez le sieur Daffis President
au Parlement de Bordeaux sur les six heures de releuee
(par vn homme incognü, aposté par le sieur de la Vie Aduocat
general audit Parlement & vn des deputez dudit Parlemẽt
en Cour enuoyé à Bordeaux par le Cardinal Mazarin pour y
porter ses ordres) deux lettres de cachet dattees du 18. May,
l’vne adressante au dit Parlement, & l’autre aux Iurats de ladite
ville de Bordeaux, toutes deux de pareille teneur, par
lesquelles ledit Cardinal, sous le nom du Roy, leur donnoit
aduis, que ladite Dame Princesse & ledit Duc d'Enguien
son fils deuoient se rendre à Bordeaux, qu’il leur commandoit
(en cas qu’ils ne fussent pas encore arriuez) de leur fermer les
portes, & en cas qu’ils le fussent, de

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Occurrence 14. Anonyme. RELATION DE CE QVI S’EST PASSÉ A... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3111 ; cote locale : A_9_20. Texte édité par Site Admin le 2013-05-15 16:30:30.

Aduocat
general audit Parlement & vn des deputez dudit Parlemẽt
en Cour enuoyé à Bordeaux par le Cardinal Mazarin pour y
porter ses ordres) deux lettres de cachet dattees du 18. May,
l’vne adressante au dit Parlement, & l’autre aux Iurats de ladite
ville de Bordeaux, toutes deux de pareille teneur, par
lesquelles ledit Cardinal, sous le nom du Roy, leur donnoit
aduis, que ladite Dame Princesse & ledit Duc d'Enguien
son fils deuoient se rendre à Bordeaux, qu’il leur commandoit
(en cas qu’ils ne fussent pas encore arriuez) de leur fermer les
portes, & en cas qu’ils le fussent, de

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Occurrence 15. Anonyme. RELATION DE CE QVI S’EST PASSÉ A... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3111 ; cote locale : A_9_20. Texte édité par Site Admin le 2013-05-15 16:30:30.

en Cour enuoyé à Bordeaux par le Cardinal Mazarin pour y
porter ses ordres) deux lettres de cachet dattees du 18. May,
l’vne adressante au dit Parlement, & l’autre aux Iurats de ladite
ville de Bordeaux, toutes deux de pareille teneur, par
lesquelles ledit Cardinal, sous le nom du Roy, leur donnoit
aduis, que ladite Dame Princesse & ledit Duc d'Enguien
son fils deuoient se rendre à Bordeaux, qu’il leur commandoit
(en cas qu’ils ne fussent pas encore arriuez) de leur fermer les
portes, & en cas qu’ils le fussent, de se saisir & asseurer de
leurs personnes. Ledit sieur Dassis ayant receu lesdites lettres, fit aduertir
quelques vns des

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Occurrence 16. Anonyme. RELATION DE CE QVI S’EST PASSÉ A... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3111 ; cote locale : A_9_20. Texte édité par Site Admin le 2013-05-15 16:30:30. Comme
il sortoit du batteau vn habitant de la ville qui le recognut
le fut saisir par le colet, & luy dist, Espion que venez-vous
faire icy, ie vous fais prisonnier de la part de Madame la Princesse,
& à l’instant fut

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Occurrence 17. Anonyme. RELATION DE CE QVI S’EST PASSÉ A... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3111 ; cote locale : A_9_20. Texte édité par Site Admin le 2013-05-15 16:30:30.

Duc d’Enguien les
conjuroit puis que son papa estoit prisonnier de luy seruir de
pere. Dans ce mesme instant d’Aluimar estoit au Palais, & estant
entré dans la grand’Chambre, mit sur le bureau vne lettre de
cachet qui estoit dattee du 26. May, par laquelle le Cardinal
Mazarin sous le nom du Roy, commandoit au Parlement,
d’empescher que ladite Princesse n’entrast dans Bourdeaux,
& en cas qu’elle y fust arriuee, de l’arrester & de se saisir de sa
personne, & de celle du Duc d’Enguien. Il rendit vne pareille
lettre aux Iurats. Les Chambres s’estant assemblees enuiron sur les dix heures,
incontinent apres la Princesse

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Occurrence 18. Anonyme. TESTAMENT DE MONSIEVR LE DVC D’ESPERNON. (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3763 ; cote locale : D_1_27. Texte édité par Site Admin le 2013-03-08 20:56:26.

lequel il ordonne leur estre signifie à sa diligence de ses executeurs
testamentaires.   Item, dit & declare le dit codicillant, que tandis qu’il faisoit semblant
de secourir le feu Chasteau Trompete, & de se preparer à
mettre à feu & à sang Bourdeaux, sa chere Patrie, il obtint pour
estre plus animé en cette haute expedition, du Reuerend Pere
en Dieu, Iule Mazarin, Cardinal sous le nom du Roy, la confiscation
de tous les biens des Bourdelois (sauf de ceux qui fauorisoient
son Altesse codicillante) lesquels estoient en beaucoup
plus grand nombre que les autres : laquelle confiscation ledit
Seigneur Prince codicillant auoit demandée par

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Occurrence 19. Dubosc-Montandré, Claude [?]. LES ALARMES DE LA FRONDE, ET... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 24 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_59 ; cote locale : B_13_30. le 2013-02-15 13:33:25.

d’vne paix concluë
au grand desauantage de son premier dessein, sans espier
les occasions de repasser à son tour sur le ventre
de ses vainqueurs, & d’effacer la honte de ce grand desastre,
par l’entreprise de quelque nouuel attentat?
Vous croyez que le Cardinal qui n’est entré dans Bordeaux
que comme vn va-de-pied de la Reyne, ou à
tout rompre comme vn des domestiques de la maison
Royale, maschera neantmoins cette fatalle pillule
sans grinser des dens; & qu’il sçaura que les honteuses
nouuelles en ont retenti par toute la France, sans

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Occurrence 20. Dubosc-Montandré, Claude [?]. LES ALARMES DE LA FRONDE, ET... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 24 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_59 ; cote locale : B_13_30. le 2013-02-15 13:33:25.

les actes
d’hostilité que ce dernier fait sur nos frontiéres, ne
peuuent point entrer en comparaison auec ceux que
Mazarin a exercé dans toutes les terres tributaires de
la Couronne. L’Archiduc a assiegé la Capelle, Guise,
&c. Mazarin a assiegé Belle-garde, Bordeaux &
Paris; ce Prince ne nous a battu qu’à guerre ouuerte;
le Cardinal ne nous a mal-traittez que par trahison:
Celuy-là n’a fait que ce qui luy estoit permis par les
Loix; celuy cy n’en a point épargné qu’il n’ait insolemment
enfraint, pour choquer contre tous les droits
humains & diuins, ceux que la conscience &

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Occurrence 21. Pontac,? de [signé]. LES REMONSTRANCES DV PARLEMENT DE BORDEAVX,... (1650) chez Bessin (Nicolas) à Paris , 19 pages. Langue : français. Daté et signé au colophon.. Référence RIM : M0_3338 ; cote locale : D_1_23. le 2013-02-15 10:07:37.

temps de leurs remonstrances, leur repos & leur congé ; &
c’est la fin d’vne deputation si celebre, d’vn voyage si long,
des motifs si considerables, qui sont les miseres vniuerselles
de l’Estat, & les particulieres de cette Prouince, des esperances
de Bordeaux, de celles de tous les peuples qui voyent iuger
leur cause en la nostre qui en estoient le subiet, & des
soings que nos Deputez auoient apporté de delà pour les promouuoir :
ainsi Monsieur le Cardinal a esloigné & rompu
la paix, parce qu’il a esloigné ceux qui estoient envoyez
pour en estre les Mediateurs, & qui pouuoient
contribuer par leur entremise, au repos de l’Estat &
de cette Prouince : & pour nous oster la communication
auec les

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Occurrence 22. Pontac,? de [signé]. LETTRE DE MESSIEVRS DV PARLEMENT DE... (1650) chez Sassier (Guillaume) à Paris [?] , 7 pages. Langue : français. Sans page de titre. Informations éditoriales au colophon.. Référence RIM : M0_1965 ; cote locale : D_1_21. le 2013-02-16 10:18:03.

LETTRE
DE
MESSIEVRS DV
PARLEMENT DE
BOVRDEAVX,
presentée le Samedy 6. Aoust 1650.

A MESSIEVRS
DV PARLEMENT
DE PARIS ; Par Messieurs les Deputez dudit Parlement de
Bourdeaux : Sur le sujet de la continuation
des violences du sieur Duc d’Espernon, protegé
par Monsieur le Cardinal Mazarin. MESSIEVRS, Novs auons apris auec beaucoup
de satisfaction & de recognoissance que vous auez donné Audience fauorable au sieur de
Voysin, Conseiller en ce Parlement, que nous
vous auions enuoyé, pour vous faire vn recit

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Occurrence 23. Pontac,? de [signé]. LETTRE DE MESSIEVRS DV PARLEMENT DE... (1650) chez Sassier (Guillaume) à Paris [?] , 7 pages. Langue : français. Sans page de titre. Informations éditoriales au colophon.. Référence RIM : M0_1965 ; cote locale : D_1_21. le 2013-02-16 10:18:03.

fleau qui nous persecute, & vne mesme race :
Nous sommes aussi obligez de vous representer
que le sieur Mareschal de la Meilleraye s’est posté
depuis deux mois auec des forces considerables
sur la riuiere de Dordogne, qui est l’autre mammelle
d’où Bourdeaux tire sa subsistance, sur laquelle
il a fait vn pont de Batteaux pour se faire vn
passage facile, & vne marche libre vers cette Ville,
de laquelle il ruine les aduenuës, loge par tout
dans les maisons des Conseillers de cette Compagnie,
contre les priuileges qui nous sont accordez
par les Ordonnances, & fait contribuer à force
d’armes tout le païs circonuoisin, qui gemit
sous cette nouuelle persecution, & sent vn autre
ennemy, qui n’a rien de different au premier que
le nom & les trouppes, qui sont plus affamées &
plus fraisches : A present nous sommes aduertis
que leurs Majestez s’approchent de cette ville, ce
qui nous oblige à croire, que la deputation & les
remonstrances que vous nous auez fait la faueur
d’ordonner leur estre faites à nostre sujet, n’auront
pas vn effect si soudain que l’estat de cette
Prouince le desire ; Et ce qui nous estonne dauãtage,
c’est que les Lettres du Roy portent, que sa
Majesté vient principalement pour dissiper les
factions qui se forment dans cette ville, auec les
ennemis de l’Estat ; à quoy nous apporterions vne
telle resistance pour le seruice de sa Majesté, &
pour l’honneur de cette Compagnie, qui s’est
toûjours maintenuë dans vne inuiolable fidelité
qu’elles seroient bien tost dissipées, ou nous
demeurerions enseuelis dans les efforts d’vne
genereuse deffence ; Mais en effect il est constant,
& le Duc d’Espernon, (qui s’est tenu à la
suite de la Cour depuis quelques jours) se flatte
que si le Roy vient dans cette Prouince suiuy
du Cardinal Mazarin, que l’authorité & la protection
de ce premier Ministre le restablira
dans son Gouuernement, & assurera sa vangeance :
que c’est en sa faueur qu’on a abandonné
la Flandre, & les frontieres de Picardie,
ausquelles vostre salut est

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Occurrence 24. Pontac,? de [signé]. LETTRE DE MESSIEVRS DV PARLEMENT DE... (1650) chez Sassier (Guillaume) à Paris [?] , 7 pages. Langue : français. Sans page de titre. Informations éditoriales au colophon.. Référence RIM : M0_1965 ; cote locale : D_1_21. le 2013-02-16 10:18:03.

fleau qui nous persecute, & vne mesme race :
Nous sommes aussi obligez de vous representer
que le sieur Mareschal de la Meilleraye s’est posté
depuis deux mois auec des forces considerables
sur la riuiere de Dordogne, qui est l’autre mammelle
d’où Bourdeaux tire sa subsistance, sur laquelle
il a fait vn pont de Batteaux pour se faire vn
passage facile, & vne marche libre vers cette Ville,
de laquelle il ruine les aduenuës, loge par tout
dans les maisons des Conseillers de cette Compagnie,
contre les priuileges qui nous sont accordez
par les Ordonnances, & fait contribuer à force
d’armes tout le païs circonuoisin, qui gemit
sous cette nouuelle persecution, & sent vn autre
ennemy, qui n’a rien de different au premier que
le nom & les trouppes, qui sont plus affamées &
plus fraisches : A present nous sommes aduertis
que leurs Majestez s’approchent de cette ville, ce
qui nous oblige à croire, que la deputation & les
remonstrances que vous nous auez fait la faueur
d’ordonner leur estre faites à nostre sujet, n’auront
pas vn effect si soudain que l’estat de cette
Prouince le desire ; Et ce qui nous estonne dauãtage,
c’est que les Lettres du Roy portent, que sa
Majesté vient principalement pour dissiper les
factions qui se forment dans cette ville, auec les
ennemis de l’Estat ; à quoy nous apporterions vne
telle resistance pour le seruice de sa Majesté, &
pour l’honneur de cette Compagnie, qui s’est
toûjours maintenuë dans vne inuiolable fidelité
qu’elles seroient bien tost dissipées, ou nous
demeurerions enseuelis dans les efforts d’vne
genereuse deffence ; Mais en effect il est constant,
& le Duc d’Espernon, (qui s’est tenu à la
suite de la Cour depuis quelques jours) se flatte
que si le Roy vient dans cette Prouince suiuy
du Cardinal Mazarin, que l’authorité & la protection
de ce premier Ministre le restablira
dans son Gouuernement, & assurera sa vangeance :
que c’est en sa faueur qu’on a abandonné
la Flandre, & les frontieres de Picardie,
ausquelles vostre salut est attaché, & qu’il semble
que pour nous destruire on vous expose ;
On nous menace encores que c’est dans cette
Ville & dans nos Temples prophanez par les
mains & par les ordres du mesme Duc d’Espernon ;
que nous serons tenus d’assister à la celebration
des Nopces du Conte de Candale son
fils, auec vne des Niepces dudit sieur Cardinal
Mazarin ; qu’on prepare desja le tombeau
à la liberté de cette Prouince & de cette
Ville qui est vne des plus importantes de ce
Royaume, en presence du Roy qu’on veut
rendre spectateur de la ruine de son peuple
contre ses intentions,

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Occurrence 25. Pontac,? de [signé]. LETTRE DE MESSIEVRS DV PARLEMENT DE... (1650) chez Sassier (Guillaume) à Paris [?] , 7 pages. Langue : français. Sans page de titre. Informations éditoriales au colophon.. Référence RIM : M0_1965 ; cote locale : D_1_21. le 2013-02-16 10:18:03.

fleau qui nous persecute, & vne mesme race :
Nous sommes aussi obligez de vous representer
que le sieur Mareschal de la Meilleraye s’est posté
depuis deux mois auec des forces considerables
sur la riuiere de Dordogne, qui est l’autre mammelle
d’où Bourdeaux tire sa subsistance, sur laquelle
il a fait vn pont de Batteaux pour se faire vn
passage facile, & vne marche libre vers cette Ville,
de laquelle il ruine les aduenuës, loge par tout
dans les maisons des Conseillers de cette Compagnie,
contre les priuileges qui nous sont accordez
par les Ordonnances, & fait contribuer à force
d’armes tout le païs circonuoisin, qui gemit
sous cette nouuelle persecution, & sent vn autre
ennemy, qui n’a rien de different au premier que
le nom & les trouppes, qui sont plus affamées &
plus fraisches : A present nous sommes aduertis
que leurs Majestez s’approchent de cette ville, ce
qui nous oblige à croire, que la deputation & les
remonstrances que vous nous auez fait la faueur
d’ordonner leur estre faites à nostre sujet, n’auront
pas vn effect si soudain que l’estat de cette
Prouince le desire ; Et ce qui nous estonne dauãtage,
c’est que les Lettres du Roy portent, que sa
Majesté vient principalement pour dissiper les
factions qui se forment dans cette ville, auec les
ennemis de l’Estat ; à quoy nous apporterions vne
telle resistance pour le seruice de sa Majesté, &
pour l’honneur de cette Compagnie, qui s’est
toûjours maintenuë dans vne inuiolable fidelité
qu’elles seroient bien tost dissipées, ou nous
demeurerions enseuelis dans les efforts d’vne
genereuse deffence ; Mais en effect il est constant,
& le Duc d’Espernon, (qui s’est tenu à la
suite de la Cour depuis quelques jours) se flatte
que si le Roy vient dans cette Prouince suiuy
du Cardinal Mazarin, que l’authorité & la protection
de ce premier Ministre le restablira
dans son Gouuernement, & assurera sa vangeance :
que c’est en sa faueur qu’on a abandonné
la Flandre, & les frontieres de Picardie,
ausquelles vostre salut est attaché, & qu’il semble
que pour nous destruire on vous expose ;
On nous menace encores que c’est dans cette
Ville & dans nos Temples prophanez par les
mains & par les ordres du mesme Duc d’Espernon ;
que nous serons tenus d’assister à la celebration
des Nopces du Conte de Candale son
fils, auec vne des Niepces dudit sieur Cardinal
Mazarin ; qu’on prepare desja le tombeau
à la liberté de cette Prouince & de cette
Ville qui est vne des plus importantes de ce
Royaume, en presence du Roy qu’on veut
rendre spectateur de la ruine de son peuple
contre ses intentions, & qu’on doit violer le
droit d’hospitalité, & le respect deu au sang
Royal que cette ville a reçeu en son sein, en la
personne de Monsieur le Duc d’Enguien, &
de Madame sa Mere, bien que nous n’ayons
jamais eu dessein que de conseruer des personnes
si cheres à l’Estat sous la sauue-garde du
Roy, qui ne sçauroit estre employée à vn vsage
plus legitime ; Apres le recit de toutes lesquelles
choses nous ne sçaurions vous dissimuler
que les soubçons, causés par tant d’appareils,
qui tendent à nostre ruine, sont si auant imprimez
dans l’esprit des peuples, que visiblement
tout est perilleux dans les extrémités
ou la Prouince se va reduire, par l’approche
du Cardinal Mazarin, qui est desja dans ce ressort,
& qui a toûjours esté le protecteur de celuy
qui nous persecute ; à quoy elle se portera
plus volontiers, quand elle apprendra que de
tant de Princes & de Ministres destinés pour la
conduitte de l’Estat, il ne

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