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Rechercher dans le corpus des Mazarinades
(37 occurrences trouvées)

Résultat de votre recherche de l'expression "reine.?|reyne.?|royne.? roi.?|roy.?" dans le corpus des Mazarinades :


Occurrence 1. Gondi, Jean-François Paul /... . SERMON DE S. LOVIS ROY DE FRANCE, FAIT ET... (1649) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M4_79 ; cote locale : C_10_11. le 2014-10-04 15:18:33.

SERMON
DE S. LOVIS
ROY DE FRANCE,
FAIT ET PRONONCÉ DEVANT
le Roy & la Reyne Regente sa Mere. PAR MONSEIGNEVR L’ILLVSTRISSIME
& Reuerendissime I. F. Paul de Condy Archèuesque de
Corinthe, & Coadjuteur de Paris :

A PARIS DANS L’EGLISE DE S. LOVIS
des PP. Iesuites, au iour & Feste dudit saint
Louis,

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Occurrence 2. Gondi, Jean-François Paul /... . SERMON DE S. LOVIS ROY DE FRANCE, FAIT ET... (1649) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M4_79 ; cote locale : C_10_11. le 2014-10-04 15:18:33.

SERMON
DE S. LOVIS
ROY DE FRANCE,
FAIT ET PRONONCÉ DEVANT
le Roy & la Reyne Regente sa Mere. PAR MONSEIGNEVR L’ILLVSTRISSIME
& Reuerendissime I. F. Paul de Condy Archèuesque de
Corinthe, & Coadjuteur de Paris :

A PARIS DANS L’EGLISE DE S. LOVIS
des PP. Iesuites, au iour & Feste dudit saint
Louis,

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Occurrence 3. Gondi, Jean-François Paul /... . SERMON DE S. LOVIS ROY DE FRANCE, FAIT ET... (1649) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M4_79 ; cote locale : C_10_11. le 2014-10-04 15:18:33.

& Coadjuteur de Paris :

A PARIS DANS L’EGLISE DE S. LOVIS
des PP. Iesuites, au iour & Feste dudit saint
Louis, l’an 1648.

A PARIS,

M. DC. XLIX. SERMON
DE S. LOVIS
ROY DE FRANCE, FAIT ET PRONONCÉ DEVANT LE ROY
& la Reyne Regente sa Mere, par Monseigneur l’Illustrissime
& Reuerendissime I. F. Paul de Condy Archeuesque
de Corinthe, & Coadjuteur de Paris, à Paris dans l’Eglise
de saint Louis des Peres Iesuites au iour & Feste dudit
S. Louis, l’an 1648.

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Occurrence 4. Gondi, Jean-François Paul /... . SERMON DE S. LOVIS ROY DE FRANCE, FAIT ET... (1649) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M4_79 ; cote locale : C_10_11. le 2014-10-04 15:18:33.

PARIS DANS L’EGLISE DE S. LOVIS
des PP. Iesuites, au iour & Feste dudit saint
Louis, l’an 1648.

A PARIS,

M. DC. XLIX. SERMON
DE S. LOVIS
ROY DE FRANCE, FAIT ET PRONONCÉ DEVANT LE ROY
& la Reyne Regente sa Mere, par Monseigneur l’Illustrissime
& Reuerendissime I. F. Paul de Condy Archeuesque
de Corinthe, & Coadjuteur de Paris, à Paris dans l’Eglise
de saint Louis des Peres Iesuites au iour & Feste dudit
S. Louis, l’an 1648.

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Occurrence 5. Gondi, Jean-François Paul /... . SERMON DE S. LOVIS ROY DE FRANCE, FAIT ET... (1649) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M4_79 ; cote locale : C_10_11. le 2014-10-04 15:18:33.

inclinations peuuent estre vne iuste matiere de
loüanges ; & l’on peut dire qu’elles ne furent iamais meilleures dans l’ame de
S. Louis, que quand elles produisirent ce profond respect & cette parfaite
obeyssance, qu’il conserua tousiours auec tant de soin pour la Reyne Blanche
de Castille sa Mere Regente de son Royaume, grande & vertueuse Princesse,
de laquelle ie me contente de dire, pour marquer seulement le caractere
de sa vertu, que dans la minorité du Roy son fils elle purgea la France des
restes mal-heureux de l’heresie des Albigeois. SIRE, ie ne pretends pas de vous toucher en ce point par exemples. Les
obligations que vous auez à la Reyne vostre Mere, parlent plus puissamment
à vostre cœur, que toutes mes paroles ne

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Occurrence 6. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi D_1_15.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : A_7_25. le 2014-05-20 02:46:36.

fermement
attachez au bien & à la gloire de l’Estat, & en toutes
occasions, où il leur a esté libre de seruir. Ils n’ont espargné ny
leur bien propre & particulier, ny le sang qu’ils tiennent du Roy
Henry le Grand pour l’employer au seruice des Roys ses successeurs:
Mais tant s’en faut que leurs veritables intentions ayent
esté sincerement reconnuës, qu’au contraire par vn enchaisnement
de malheurs qui les a tousiours alienez, non de la bonne
volonté des Roys, mais de l’amitié de leurs fauoris, les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour: Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France. Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir

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Occurrence 7. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi D_1_15.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : A_7_25. le 2014-05-20 02:46:36.

Roy
Henry le Grand pour l’employer au seruice des Roys ses successeurs:
Mais tant s’en faut que leurs veritables intentions ayent
esté sincerement reconnuës, qu’au contraire par vn enchaisnement
de malheurs qui les a tousiours alienez, non de la bonne
volonté des Roys, mais de l’amitié de leurs fauoris, les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour: Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France. Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir

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Occurrence 8. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi D_1_15.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : A_7_25. le 2014-05-20 02:46:36.

d’estre d’extraction Royale, ils ont en tout temps-esté fermement
attachez au bien & à la gloire de l’Estat, & en toutes
occasions, où il leur a esté libre de seruir. Ils n’ont espargné ny
leur bien propre & particulier, ny le sang qu’ils tiennent du Roy
Henry le Grand pour l’employer au seruice des Roys ses successeurs:
Mais tant s’en faut que leurs veritables intentions ayent
esté sincerement reconnuës, qu’au contraire par vn enchaisnement
de malheurs qui les a tousiours alienez, non de la bonne
volonté des Roys, mais de l’amitié de leurs fauoris, les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour: Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France. Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir

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Occurrence 9. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi D_1_15.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : A_7_25. le 2014-05-20 02:46:36.

les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour: Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France. Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir

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Occurrence 10. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi D_1_15.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : A_7_25. le 2014-05-20 02:46:36.

souuent leur
faire là repeter leurs leçons par les plus intelligens au fait des procedures criminelles. Cependant tous les jours on faisoit
dire au Duc de Vandosme, & l’on publioit que dans peu l’on
connoistroit le sujet de cét emprisonnement, & que la Reine
ne voulant point d’Inquisition en France, ny permettre comme
durant le ministere precedent qu’on laissast languir les Sujets
du Roy dans les prisons, enuoyeroit dans peu l’affaire au
Parlement. Ces promesses & esperances de bonne & prompte
Iustice & la conduite qu’a tousiours apporté le Duc de Vandosme
aux choses qui pouuoient donner satisfaction à la Royne, le
rendit encores plus exact

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Occurrence 11. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi D_1_15.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : A_7_25. le 2014-05-20 02:46:36.

demandez
nommé Beauregard a esté receu dés y a long temps, domestique
dudit sieur Mazarin autheur de toutes ces violences. Ces persecutions toutes nouuelles en France contraignent
le Duc de Vendosme de penser à sa seureté, & pour cet effet de
dépescher à la Reine, afin qu’il pût au moins demeurer à Vendosme,
ou en l’vne de ses maisons telle qu’elle auroit agreable
de luy commander, auec la mesme seureté qui est commune à
tous les subjets du Roy dedans son Estat: A quoy n’ayant pû
auoir de responce, il iugea bien que c’estoit luy tesmoigner
qu’il ne pouuoit demeurer en France, se voyant mesme aussitost
enuironné de gens de guerre, qui luy donnerent iuste sujet
de croire que l’on le vouloit exposer à

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Occurrence 12. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

esté fermement
attachez au bien & à la gloire de l’Estat, & en toutes
occasions, où il leur a esté libre de seruir. Ils n’ont espargné ny
leur bien propre & particulier, ny le sang qu’ils tiennent du Roy
Henry le Grand pour l’employer au seruice des Roys ses successeurs :
Mais tant s’en faut que leurs veritables intentions ayent
esté sincerement reconnuës, qu’au contraire par vn enchaisnement
de malheurs qui les a tousiours alienez, non de la bonne
volonté des Roys, mais de l’amitié de leurs fauoris, les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour : Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France, Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir

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Occurrence 13. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

Henry le Grand pour l’employer au seruice des Roys ses successeurs :
Mais tant s’en faut que leurs veritables intentions ayent
esté sincerement reconnuës, qu’au contraire par vn enchaisnement
de malheurs qui les a tousiours alienez, non de la bonne
volonté des Roys, mais de l’amitié de leurs fauoris, les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour : Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France, Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir

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Occurrence 14. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

d’estre d’extraction Royale, ils ont en tout temps esté fermement
attachez au bien & à la gloire de l’Estat, & en toutes
occasions, où il leur a esté libre de seruir. Ils n’ont espargné ny
leur bien propre & particulier, ny le sang qu’ils tiennent du Roy
Henry le Grand pour l’employer au seruice des Roys ses successeurs :
Mais tant s’en faut que leurs veritables intentions ayent
esté sincerement reconnuës, qu’au contraire par vn enchaisnement
de malheurs qui les a tousiours alienez, non de la bonne
volonté des Roys, mais de l’amitié de leurs fauoris, les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour : Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France, Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir

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Occurrence 15. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour : Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France, Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir

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Occurrence 16. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

esté fermement
attachez au bien & à la gloire de l’Estat, & en toutes
occasions, où il leur a esté libre de seruir. Ils n’ont espargné ny
leur bien propre & particulier, ny le sang qu’ils tiennent du Roy
Henry le Grand pour l’employer au seruice des Roys ses successeurs :
Mais tant s’en faut que leurs veritables intentions ayent
esté sincerement reconnuës, qu’au contraire par vn enchaisnement
de malheurs qui les a tousiours alienez, non de la bonne
volonté des Roys, mais de l’amitié de leurs fauoris, les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour : Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France, Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir toute cette maison, si dés sa naissance elle ne luy eust
pas esté desvoüee, la Reine venant à la Regence en receut les
veritables sous-missions, & se peut souuenir auec quel engagement
desjnteressé le Duc de Vandosme & tous les siens en ce
nouueau Regne se porterent au seruice de Leurs Majestez &
de l’Estat : Mais aussi tost que le sieur

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Occurrence 17. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

Henry le Grand pour l’employer au seruice des Roys ses successeurs :
Mais tant s’en faut que leurs veritables intentions ayent
esté sincerement reconnuës, qu’au contraire par vn enchaisnement
de malheurs qui les a tousiours alienez, non de la bonne
volonté des Roys, mais de l’amitié de leurs fauoris, les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour : Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France, Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir toute cette maison, si dés sa naissance elle ne luy eust
pas esté desvoüee, la Reine venant à la Regence en receut les
veritables sous-missions, & se peut souuenir auec quel engagement
desjnteressé le Duc de Vandosme & tous les siens en ce
nouueau Regne se porterent au seruice de Leurs Majestez &
de l’Estat : Mais aussi tost que le sieur

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Occurrence 18. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

d’estre d’extraction Royale, ils ont en tout temps esté fermement
attachez au bien & à la gloire de l’Estat, & en toutes
occasions, où il leur a esté libre de seruir. Ils n’ont espargné ny
leur bien propre & particulier, ny le sang qu’ils tiennent du Roy
Henry le Grand pour l’employer au seruice des Roys ses successeurs :
Mais tant s’en faut que leurs veritables intentions ayent
esté sincerement reconnuës, qu’au contraire par vn enchaisnement
de malheurs qui les a tousiours alienez, non de la bonne
volonté des Roys, mais de l’amitié de leurs fauoris, les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour : Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France, Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir toute cette maison, si dés sa naissance elle ne luy eust
pas esté desvoüee, la Reine venant à la Regence en receut les
veritables sous-missions, & se peut souuenir auec quel engagement
desjnteressé le Duc de Vandosme & tous les siens en ce
nouueau Regne se porterent au seruice de Leurs Majestez &
de l’Estat : Mais aussi tost que le sieur

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Occurrence 19. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour : Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France, Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir toute cette maison, si dés sa naissance elle ne luy eust
pas esté desvoüee, la Reine venant à la Regence en receut les
veritables sous-missions, & se peut souuenir auec quel engagement
desjnteressé le Duc de Vandosme & tous les siens en ce
nouueau Regne se porterent au seruice de Leurs Majestez &
de l’Estat : Mais aussi tost que le sieur

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Occurrence 20. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

esté fermement
attachez au bien & à la gloire de l’Estat, & en toutes
occasions, où il leur a esté libre de seruir. Ils n’ont espargné ny
leur bien propre & particulier, ny le sang qu’ils tiennent du Roy
Henry le Grand pour l’employer au seruice des Roys ses successeurs :
Mais tant s’en faut que leurs veritables intentions ayent
esté sincerement reconnuës, qu’au contraire par vn enchaisnement
de malheurs qui les a tousiours alienez, non de la bonne
volonté des Roys, mais de l’amitié de leurs fauoris, les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour : Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France, Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir toute cette maison, si dés sa naissance elle ne luy eust
pas esté desvoüee, la Reine venant à la Regence en receut les
veritables sous-missions, & se peut souuenir auec quel engagement
desjnteressé le Duc de Vandosme & tous les siens en ce
nouueau Regne se porterent au seruice de Leurs Majestez &
de l’Estat : Mais aussi tost que le sieur Iulle Mazarin a pû donner
esclat à son authorité, il a pris pour object la destruction de
la maison de Vandosme, & sa haine contre cette Maison a’esté
si puissante, que cette passion estrangere l’emportant sur les seruices
des Ducs de Vandosme & de Beaufort a fait en vn instant
changer en leurs contraires tous les sentimens de gratitude, de
bonté & de Iustice que la Reine auoit pour eux, ainsi le zele au
bien de l’Estat, l’estime & la reputation acquise par le Duc de
Beaufort furent vn crime contre luy, le priuerẽt du prix de tous
ses seruices & le jetterent dans la prison du donjon de Vincennes.
Ce changement ne s’arresta

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Occurrence 21. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

Henry le Grand pour l’employer au seruice des Roys ses successeurs :
Mais tant s’en faut que leurs veritables intentions ayent
esté sincerement reconnuës, qu’au contraire par vn enchaisnement
de malheurs qui les a tousiours alienez, non de la bonne
volonté des Roys, mais de l’amitié de leurs fauoris, les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour : Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France, Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir toute cette maison, si dés sa naissance elle ne luy eust
pas esté desvoüee, la Reine venant à la Regence en receut les
veritables sous-missions, & se peut souuenir auec quel engagement
desjnteressé le Duc de Vandosme & tous les siens en ce
nouueau Regne se porterent au seruice de Leurs Majestez &
de l’Estat : Mais aussi tost que le sieur Iulle Mazarin a pû donner
esclat à son authorité, il a pris pour object la destruction de
la maison de Vandosme, & sa haine contre cette Maison a’esté
si puissante, que cette passion estrangere l’emportant sur les seruices
des Ducs de Vandosme & de Beaufort a fait en vn instant
changer en leurs contraires tous les sentimens de gratitude, de
bonté & de Iustice que la Reine auoit pour eux, ainsi le zele au
bien de l’Estat, l’estime & la reputation acquise par le Duc de
Beaufort furent vn crime contre luy, le priuerẽt du prix de tous
ses seruices & le jetterent dans la prison du donjon de Vincennes.
Ce changement ne s’arresta

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Occurrence 22. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

d’estre d’extraction Royale, ils ont en tout temps esté fermement
attachez au bien & à la gloire de l’Estat, & en toutes
occasions, où il leur a esté libre de seruir. Ils n’ont espargné ny
leur bien propre & particulier, ny le sang qu’ils tiennent du Roy
Henry le Grand pour l’employer au seruice des Roys ses successeurs :
Mais tant s’en faut que leurs veritables intentions ayent
esté sincerement reconnuës, qu’au contraire par vn enchaisnement
de malheurs qui les a tousiours alienez, non de la bonne
volonté des Roys, mais de l’amitié de leurs fauoris, les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour : Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France, Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir toute cette maison, si dés sa naissance elle ne luy eust
pas esté desvoüee, la Reine venant à la Regence en receut les
veritables sous-missions, & se peut souuenir auec quel engagement
desjnteressé le Duc de Vandosme & tous les siens en ce
nouueau Regne se porterent au seruice de Leurs Majestez &
de l’Estat : Mais aussi tost que le sieur Iulle Mazarin a pû donner
esclat à son authorité, il a pris pour object la destruction de
la maison de Vandosme, & sa haine contre cette Maison a’esté
si puissante, que cette passion estrangere l’emportant sur les seruices
des Ducs de Vandosme & de Beaufort a fait en vn instant
changer en leurs contraires tous les sentimens de gratitude, de
bonté & de Iustice que la Reine auoit pour eux, ainsi le zele au
bien de l’Estat, l’estime & la reputation acquise par le Duc de
Beaufort furent vn crime contre luy, le priuerẽt du prix de tous
ses seruices & le jetterent dans la prison du donjon de Vincennes.
Ce changement ne s’arresta

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Occurrence 23. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

les plus sinceres
actions de leurs vies, & qui meritoient de plus fauorables
reconnoissances, sont celles qui ont attiré sur eux & leur maison
les disgraces dont ils sont accablez, & dont ils croyoient
veoir la fin à leur retour d’Angleterre, lors que le feu Roy les
rappella à sa Cour : Car alors sa Majesté vsant de sa clemence &
de sa Iustice témoigna au Duc de Vandosme le desplaisir qu’elle
auoit de ses disgraces, luy demanda la continuation de ses
seruices en termes obligeans, & recommanda soigneusement
à la Reine de s’asseurer sur le zele & la fidelité esprouuee de la
maison de Vendosme, & dans le jour que sa Majesté connut
estre pres de son decez, elle confia au Duc de Beaufort la garde
des Enfans de France, Cette derniere faueur estoit capable d’acquerir toute cette maison, si dés sa naissance elle ne luy eust
pas esté desvoüee, la Reine venant à la Regence en receut les
veritables sous-missions, & se peut souuenir auec quel engagement
desjnteressé le Duc de Vandosme & tous les siens en ce
nouueau Regne se porterent au seruice de Leurs Majestez &
de l’Estat : Mais aussi tost que le sieur Iulle Mazarin a pû donner
esclat à son authorité, il a pris pour object la destruction de
la maison de Vandosme, & sa haine contre cette Maison a’esté
si puissante, que cette passion estrangere l’emportant sur les seruices
des Ducs de Vandosme & de Beaufort a fait en vn instant
changer en leurs contraires tous les sentimens de gratitude, de
bonté & de Iustice que la Reine auoit pour eux, ainsi le zele au
bien de l’Estat, l’estime & la reputation acquise par le Duc de
Beaufort furent vn crime contre luy, le priuerẽt du prix de tous
ses seruices & le jetterent dans la prison du donjon de Vincennes.
Ce changement ne s’arresta

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Occurrence 24. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

souuent leur
faire là repeter leurs leçons par les plus intelligens au fait des procedures criminelles. Cependant tous les jours on faisoit
dire au Duc de Vandosme, & l’on publioit que dans peu l’on
connoistroit le sujet de cét emprisonnement, & que la Reine
ne voulant point d’Inquisition en France, ny permettre comme
durant le ministere precedent qu’on laissast languir les Sujets
du Roy dans les prisons, enuoyeroit dans peu l’affaire au
Parlement. Ces promesses & esperances de bonne & prompte
Iustice & la conduite qu’a tousiours apporté le Duc de Vandosme
aux choses qui pouuoient donner satisfaction à la Royne, le
rendit encores plus exact

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Occurrence 25. Gondi, Jean-François Paul /... . A Nosseigneurs de Parlement. (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_25.. Référence RIM : M1_2 ; cote locale : D_1_15. le 2014-12-19 13:26:20.

&
publique par le commandement de Sa Majesté dans sa maison
d’Anet, mais l’ennemy qui se declaroit contre luy ne se contentoit
pas de l’auoir reduit en cest estat, & l’auroit traité trop
doucement s’il luy eust donné lieu d’obeïr aux volontez de la
Reine, il trame artificieusement les moyens de le faire paroistre
ou rebelle, ou desobeïssant aux volontez de Sa Majeste qu’il
lui fait cacher, voicy auec quel stratageme il conduisit ses pratiques
Vne femme impudique fameuse sous les noms de la du
Breüil & depuis la du Bret apres auoir passé ses ieunes ans dans
les plus vilains lieux de Paris, est enuoyee à Anet pour y établir
comme elle fit, vn infame cõmerce dans vne maison proche du
Bourg, où par des filles qu’elle y fit venir, elle attire ceux qu’elle
peust débaucher & à iour nommé quinziesme Ianuier mil six
cens quarante quatre, tenant en sa maison les Sieurs de Ganseuille
& Sainct Philbert, elle donne entree à vne troupe nombreuse
d’Archers & assassins qui font main basse sur ceux qu’ils
trouuent en la maison d’où ils enleuent les Gentils hommes,
l’vn percé de vingt-cinq coups d’espée ou pistolets, l’autre presque
estranglé d’vne corde, & les conduisent à sa Bastille, escortez
de toute la Caualerie qui seruoit pres la personne du Roy.   Cette violence estrange sembloit estre le preparatif d’vne
plus grande & faisoit presumer qu’il y auoit dessein sur les personnes
des Ducs de Vandosme & de Mercœur, que cette troupe
s’efforça d’attirer en embuscade par l’alarme qui

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