Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649 [?]], SVITTE DV IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. Q. dit FORT-LYS. TROISIESME SEPMAINE. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_03.
Enfin dedans Paris chacun se tourmentoit Et ce destin fatal, sans cesse, on lamentoit. On voyoit par les ruës gemir les vilageoises, Et leuer les yeux aux plus grosses Bourgeoises : Les vns s’entretenoient ; d’helas tout est perdu ? Car le monde en ce temps tout esperdu ; On ne laissoit pourtant d’amener des farines, Des bleds, du pain, du vin, sans craindre ces vermines Qui tenoient la campagne esperant d’affamer Cette fameuse Ville, qu’on ne peut diffamer : Car elle à, Dieu mercy, des forces suffisantes, Pour bien-tost repousser les Cohortes puissantes De nos fieres ennemis, qui rauagent par tout, Et qui de leurs desseins ne viendront pas à bout.
Aussi-tost le bruict vint du Comte de Harcourt, Que dans le Pont de l’Arche on le tenoit de court Que Roüen n’auoit voulu luy donner audience Dedans son Parlement, ny ancune seance.
Vn peu apres cecy, Monsieur de Longue-ville Auec des Caualliers sortit de cette Ville, Exprés pour s’asseurer des places & du Pays De Normandie, qui rend les esprits esbays
|