Laffemas, abbé Laurent de [?] [1649], LA GVERRE CIVILE EN VERS BVRLESQVES. , françaisRéférence RIM : M0_1522. Cote locale : C_4_29.
Le monde encor dans le berceau Comme vn ieune chien tout nouueau Ne songeoit pas à la finesse d’empescher le pain de Gonesse, Ni le colloque de Poyssi D’où les bœufs nous venoient icy : Car alors qu’Adam le bon homme Fit collation d’vne pomme Dont l’auoit prié le serpent Qui depuis est tousiours rampant, Il monstra bien que l’innocence L’accompagnoit dans sa naissance ; Cette innocence toutesfois Merita la rigueur des lois ; Er ce grand Maistre que l’on prie Qui n’entend point de raillerie Le condamna seuerement Comme dit le vieux testament. Nostre bon Pere deuint sage Par ce mauuais apprentissage, Et ie croy que sa femme & luy Sont en Paradis auiourd’huy.
De ces deux premieres personnes Il en vint quantité de bonnes, Mais de meschantes il en vint Pour vne bonne plus de vint. Caïn le premier de la race Fut si plein d’enuie, & d’audace,
Laffemas, abbé Laurent de [?] [1649], LA GVERRE CIVILE EN VERS BVRLESQVES. , françaisRéférence RIM : M0_1522. Cote locale : C_4_29. |