Laffemas, abbé Laurent de [?] [1649], LA GVERRE CIVILE EN VERS BVRLESQVES. , françaisRéférence RIM : M0_1522. Cote locale : C_4_29.
Vn Prince qui fut triomphant Au point qu’il cessa d’estre enfant, Et qui remporta de l’estude L’esprit poly, & le bras rude Cet heros qu’on nomme Condé Qui sans iamais quitter le dé Plein de la chaleur ordinaire Que donne le jeu sanguinaire A gangné pour les fleurs de lys Les Masses, & les parolis Fut persuadé que l’histoire Ne prosneroit pas bien sa gloire S’il n’abbatoit que des Flamans, Des Espagnols, des Allemans, Qu’il n’y auoit rien que la France Qui fust digne de sa vaillance Et qu’il seroit vn grand vainqueur S’il luy pouuoit percer le cœur. Cet homme sur qui tant de plumes Ainsi que marteaux sur enclumes Donnent tous les iours tant de coups, Celuy qui nous traitoit en foux Encor qu’il ne soit pas fort sage Ce Cardinal au beau visage Mais à l’esprit laid & malin Autrement Iules Mazarin L’amour & l’espoir de la France Mais c’est à dire à la potance,
Laffemas, abbé Laurent de [?] [1649], LA GVERRE CIVILE EN VERS BVRLESQVES. , françaisRéférence RIM : M0_1522. Cote locale : C_4_29. |