RELATION VERITABLE DE CE QVI S’EST PASSÉ A S. GERMAIN EN LA DEPVTATION de la Cour des Aydes, POVR LE RETOVR DE LEVRS MAIESTEZ à Paris. AVEC LA HARANGVE ET REPLIQVE DE MONSIEVR AMELOT premier President, sur ce sujet.

Auteur
Anonyme
Éditeur
[s. n.]
Date d'édition
1649
Lieu d'édtion
[s. l.]
Langue
français
Nombre de pages
7
Référence Moreau
M0_3219
Cote locale
A_8_72
Note
Dernière modification
2014-08-14 13:03:40
Consulter (réservé aux utilisateurs autorisés)

Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2014-08-14 13:03:40.
Notice Moreau : La "Sommaire relation" [M0_3686] avait paru avant la "Relation véritable" ; mais toutes les deux sont incomplètes, au moins si j'en crois une note écrite en marge de la première (exemplaire de la bibliothèque de Sainte-Geneviève). Voici deux traits à ajouter : dans sa réplique au chancelier, le premier président avait dit que le Parlement était disposé à donner, de son obéissance, les marques que l'on exigerait, dans les formes prescrites par les ordonnances. Le chancelier répéta ces derniers mots avec mépris. Oui, monsieur, reprit aussitôt le premier président, suivant les formes prescrites par les ordonnances ; car vous avez assez vieilli dans le Parlement pour ne pas ignorer que les compagnies souveraines n'ont point d'obéissance aveugle, et qu'elles sont obligées seulement d'exécuter les ordonnances vérifiées par liberté de suffrage, et non d'ordre absolu. Monsieur le Prince voyant que le chancelier se taisait, s'écria tout en colère que la maison de Bourbon n'avait pas besoin du Parlement. Le premier président se retira sans rien dire, par respect pour le prince et pour la reine. On peut croire que la "Relation véritable" ne fut publiée que pour démentir en quelque sorte la "Sommaire relation". Elle est en effet beaucoup plus adoucie. Au moins celle-ci porte que le prince de Condé fit entendre quelques paroles de colère, et que les compagnies ont le droit de délibérer sur les ordonnances et de faire des remontrances.

Fac-similé de la première page