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Mazarinade n° C_11_24

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Anonyme [1652 [?]], REFLECTION SVR LA CONDVITE DE MONSIEVR LE PRINCE. PAR LAQVELLE L’ON PEVT CONNOISTRE la fin de ses desseins dans la recherche de toutes ses actions examinées auec beaucoup de soin depuis sa liberté iusques à present. , françaisRéférence RIM : M0_3059. Cote locale : C_11_24.


l’emporter par la seule sincerité de son ame sur les
aduis de tous ceux qui estoient auprés de sa personne,
pour auoir la gloire d’en estre justifié à la face
de toute l’Europe.
 
Les entreprises des Mazarins prenant de cette
maniere vn aussi mauuais chemin pour eux, qu’ils
auoient de mauuais desseins pour Monsieur le
Prince, tenterent le dernier remede, & apres auoir
fait differer l’Arrest que le Parlement deuoit donner
pour son innocence iusques aux derniers iours
de la Minorité ; ils donnerent en suitte d’iceluy, vne
Declaration pour la justification de Monsieur le
Prince, qui n’estoit conceuë en des termes si aduantageux,
que pour l’attirer le iour de la Majorité
au piege qu’on luy auoit tendu pour se saisir de
sa personne, ou le poignarder si l’on y trouuoit de
la resistance.
Qui est celuy de tous les hommes qui peut blasmer
la retraitte que Monsieur le Prince fit ce iour à
la veuë d’vne telle conspiration faite contre sa personne ?
puis qu’il en eut des aduis si certains, que
n’en pouuant point douter, il fut contraint par cette
necessité de se conseruer, de ne se point trouuer
où son deuoir l’appelloit par sa naissance, si l’on
eut pû trouuer de seureté pour sa personne dans la
confiance & les asseurances que l’on doit trouuer
dans les paroles Royales, que les Partisans du
Cardinal Mazarin rendent desormais aussi peu dignes