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Mazarinade n° B_4_8

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Dubosc-Montandré, Claude [?] [1652], LE SCEPTRE DE FRANCE EN QVENOVILLE Par les Regences des Reynes, faisant voir par de naifues representations d’Histoires. I. Les desordres du pouuoir absolu des femmes en France, par. II. La mauuaise Education des Roys. III. La pernicieuse conduitte de l’Estat. IV. Les horribles factions qui s’y sont esleuées, & qui ont souuent mis cette Monarchie à deux doigts de sa ruine. V. Et le moyen infaillible de remedier à tous ces desordres, si l’on veut s’en seruir efficacement & dans l’vsage des Loix Fondamentales. , français, latin, italienRéférence RIM : M0_3598. Cote locale : B_4_8.


Dieu, & du Roy, elle maria son second fils Alfonse
auec la fille de ce Comte, nommée Ieanne, pour cimenter
plus fortement leur accord par l’interest de
cette alliance. Peu apres elle sceut demesler vne intrigue
que les Princes du sang, Philippes Comte de
Clermont & de Boulongne, oncle paternel du Roy,
Thibaut Comte de Champagne son cousin, Hugues
Comte de la Marche son allié, Hugues de Chastillon
Comte de S. Paul, Simon Comte de Ponthieu, Pierre
Comte de Bretagne, & Pierre de Dreux son frere
tous associés dans vn mesme party, auoient formé
contre le Roy mineur, & contre sa Regence. Les
ayant vaincu par la maturité du conseil, elle les deffit
aysement par la force des armes. Le bon-droit l’emporta
en cette rencontre sur l’iniustice. Aussi ceux
d’entre les coniurés que la Regente ne peût flechir
par la douceur d’vn accommodement, elle les domta
par l’effort de la guerre. Le Comte de Bretagne fut
depoüillé de ses Estats, le Comte de la Marche fut
assés heureux de n’estre que prisonnier, & d’auoir racheté
sa vie par vne riche rançon. Enfin tous les autres
ennemis furent, ou pacifiés ou vaincus.
 
II.
La premiere
Regence de
Blanche.
Pasquier en
ses Recherches.
Matt. Paris.
Ainsi la Regence de Blanche estant asseurée, le
regne de S. Louys affermy, elle luy fit espouser Marguerite
fille du Comte de Prouence, Raymond Berenger,
Princesse doüée de toutes les grandes qualités
que l’on peut rechercher en vne Reyne ; Et cela
auec vn si parfait contentement de part & d’autre,
que comme elle aymoit vniquement le Roy, elle en
estoit aussi singulierement aymée.