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Mazarinade n° B_17_14

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Dubosc-Montandré, Claude [?] [1652 [?]], L’ADVOCAT GENERAL, SOVSTENANT LA CAVSE DE TOVS les Grands de l’Estat, outrageusement offencez dans le Libelle intitulé, LA VERITÉ TOVTE NVE, DANS LAQVELLE L’AVTHEVR Insolent, choque, I. L’honneur de la Reyne. II. La Reputation de Son Altesse Royalle. III. La gloire de Monseigneur le Prince, de M. de Nemours, & de M. de la Rochefoucaut. IIII. La Iustice & l’integrité du Parlement. V. La generosité & la naissance de M. de Beaufort. VI. Et la vie irreprochable de M. de Broussel. , françaisRéférence RIM : M0_555. Cote locale : B_17_14.


permettent elles bien que nous puissions seulement
nous imaginer, que M. le Prince ait iamais
eu de dessein de souffrir le C. M. a moins qu’il n’ait
iugé des necessitez de l’Estat, que son absence &
sa presence ne sembloient plus estre qu’indiferentes
à la tranquilité des peuples : pour moy ie ne
veux pas mettre le nez dans ses Conseils ; mais ie
suis bien asseuré, si toutefois nous auions subiet
de iuger sur les apparẽces de ce que nous voyons,
que son inclination particuliere, & l’vnion estroite
qu’il a auec les interests de S. A. R. ne luy permetront
iamais de souscrire qu’à des propositions
auãtageuses pour nostre repos, & que nous auons
toute sorte de raison de croire que ses interests
sont les nostres, puis qu’à nos yeux, il les a soutenus
dans le plus chaud du combat, contre les tyrans
de nostre liberté.
 
Au reste, il faut estre plus impudent que l’ordinaire
des effrontez, pour asseurer que le Duc de
Lorraine n’estoit venu qu’afin de sauuer ce que les Princes
auoient de troupes dans Estampes, & qu’apres auoir
esté, comme cet autheur dit, la seulle cause de la leuée
du siege, il se retira, n’ayant peu obtenir de M. le Pr.
les Principautez de Clermont & de Stenay. voila bien
des impostures.
Le Duc de Lorraine estoit en France, auant que
la Cour eut seulement formé dans ces premieres
idées le dessein du siege d’Estampes ; & le principal
motif qui l’a fit resoudre à cette extrauagance
temeraire, ne fut emprunté que de l’impuissance
qu’elle auoit de resister à tant de troupes, si toutefois