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Mazarinade n° C_2_42_04

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Saint-Julien,? [?] [1649], LE QVATRIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_04.



Qui par tout Catelan se nomme,
Maltoutier en diable & demy
Et de tout temps grand ennemy
De la felicité publique
Autheur de la plus tyrannique
Mode, de charger les François.
 
Elle estoit
d’argẽt, mais
le vers ne l’a
pû souffrir.
 
Ieudy quatriesme du mois
La Cour voulut que vint desduire
Tout Marchand qui vend dequoy mire
I’entends des piques, des mousquets,
Hallebardes & pistolets,
Par qui le corps humain s’offence,
Déduire, dis-je en la presence
De Messieurs qui l’ont arresté
Leurs armes & la quantité,
Que tous Marchands feront paroistre
Ce qui d’armes chez eux peut estre
Enjoint de le dire sans fard,
Deffence d’en mettre à l’escart
Sur peine d’estre confisquable
Et payer le double, applicable
Vn tiers à ceux qui nommeront
Les meschans qui les cacheront.
 
 
Mais (ô malice qui m’effraye)
Sur ce qu’à S. Germain en Laye
Le Priué Conseil a cassez
Tous les actes qu’on a passez
Et les contracts qui sont à faire
A Paris pardeuant Notaire
Depuis l’enleuement du Roy,
Iugement contraire à la Loy,
A dessein que chacun se morde
Et pour semer de la discorde.
En fin contre toute equité
Par la Cour il est arresté
Que tout acte fait or la ville
Entre priuez, entre famille.
Et toute autre communauté,