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Mazarinade n° B_2_15

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Anonyme [1652], RESPONSE DV ROY, SERVANT DE REPLIQVE, A LA DERNIERE LETTRE DE SON ALTESSE ROYALE. ARTICLE PAR ARTICLE Les Desseruices que les Mazarins ont rendu à sa Majesté, Le changement qu’ils ont faict en ses Conseils, Auec les Moyens de preuenir leurs mauuais desseins. , françaisRéférence RIM : M0_3441. Cote locale : B_2_15.


afin de disposer de sa personne sacrée comme il
luy plairoit : ce que le defunct Cardinal de Richelieu
n’auoit iamais voulu faire, pour monstrer
la hayne qu’il porte aux François, & ausquels
il ne se veut fier, qui est vn des mauuais
seruices qu’il a rendus au Roy, en ce qui regarde
la garde de sa personne.
 
Et pour le Conseil de sa Maiesté, le Cardinal
y a mis certaines personnes en la place de ceux
qu’il a chassez (qui estoient experimentez aux
affaires, & n’auoient plus grands interests que
de bien & fidellement seruir & conseiller) pour
ceux qu’il cognoissoit se conformer à ses fourberies :
c’estoit vn Trium-virat, mal heureux à
la France, lequel obligeoit le Roy d’attenter
aux Loix fondamentales de cét Estat, & de se
porter à des iniustices dont il faudroit estre plus
malicieux que les Conseils pretendus pour amuser
l’innocence de ce ieune Monarque, qui ne
peut estre coulpable, sinon que de n’estre point
capable de recognoistre encores les artifices de
ces ennemis veritables de son Estat.
Mais pour nous arrester au Conseil que le
Roy a maintenant, qui le tient comme obsedé &
captif. Conseil composé d’Estrangers, de trois
Anglois ennemis anciens de la France, & d’vn
Sauoyard auquel on a donné l’Office de Grand