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Mazarinade n° B_2_15

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Anonyme [1652], RESPONSE DV ROY, SERVANT DE REPLIQVE, A LA DERNIERE LETTRE DE SON ALTESSE ROYALE. ARTICLE PAR ARTICLE Les Desseruices que les Mazarins ont rendu à sa Majesté, Le changement qu’ils ont faict en ses Conseils, Auec les Moyens de preuenir leurs mauuais desseins. , françaisRéférence RIM : M0_3441. Cote locale : B_2_15.


son lustre au Palais de Paris, & qui n’ont voulu
sacrifier Baal, sans se departir du seruice du Roy,
duquel ils se recognoissent Officiers & protecteurs
de son autorité Royale. C est vn maigre
subject d’auoir ainsi interdits sans le tenir
tels, puis que l’on sçait que le Roy n’agit point
& qu’il est comme force à signer les choses
qu’on luy presente, & sont les Conseillers Mazarins
qui [illisible], & qui [1 lettre ill.]ont les Roys, &
veulent donner la loy à son Altesse Royale, &
aux Princes du Sang, contre toute sorte de raison.
Et pour ce qui est les Officiers principaux
de l’Hostel de Ville, tels qu’estoient le Mareschal
de l’Hospital Gouuerneur de Paris, & le
sieur le Fevre Preuost des Marchands, ce sont
eux qui ont esté cause du trouble & de l’émotion
populaire qui s’est faicte à Paris, pour n’auoir
voulu signer l’Vnion auec Messieurs les
Princes & le Parlement, pour la defense de la
Ville, & pour ceux qui ont esté substituez en
leur place, comme le Duc de Beaufort, qui represente
son Altesse Royale au Gouuernement
de la ville de Paris & Monsieur de Broussel
faict Preuost des Marchands, au lieu du Mareschal
de l’Hospital, & de Monsieur le Fev[illisible]