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Mazarinade n° A_4_7

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La Mothe-Houdancourt (Henri de) [?] [1649], QVATRIEME FACTVM, OV DEFENSES DE MESSIRE PHILIPPES DE LA MOTHE-HOVDANCOVRT DVC DE CARDONNE, & Mareschal de France, CY-DEVANT VICE-ROY ET CAPITAINE General en Catalogne. Auec plusieurs Requestes, Arrests, & autres Actes sur ce interuenus, tant au Conseil, qu’ailleurs. , français, latin, espagnolRéférence RIM : M0_2849. Cote locale : A_4_7.



TROISIEMEMENT, Pour monstrer que cette accusation
est notoirement fausse, & que ledit sieur Mareschal de la Mothe
n’a point touché lesdits Interest par la propre confession
des Tesmoins : Talon dit en l’onziéme Article de ses responses
de Paris, que ces quatorze mille quatre cens tant de liures d’interests
ont esté mises & supposees dans l’estat pour remplacer en partie les sept
mille Pistoles qu’il auoit prestées à Monsieur le Mareschal. Ores
nous auons des-ja dit, & nous verrons cy apres que les sept
mille Pistolles furent renduës dés le 15. du mois de Mars 1643.
& l’estat de 1643. où sont couchez ces Interests des sommes empruntées
n’a esté clos & arresté par Dorée, receu & signé par
Talon & Moreau, que le 28. Ianuier 1644. & partant dix mois
apres que le sieur Mareschal estoit entierement quitte de cét
emprunt auec luy, lequel par consequent n’a pû donner cause
audit sieur Mareschal de faire retenir ces quatorze mille quatre
cent tant de liures par Talon & Moreau, pour s’acquiter
auec eux d’vne chose dont il ne deuoit plus rien il y auoit si
long-temps. Les huit mil liures du Sieur Baltazar.
LA Quatriéme accusation contre Monsieur le Mareschal de
la Mothe, est, qu’il a retenu au Sieur Baltazar Colonel
Allemand, huit mil liures destinées pour la recreuë de deux
compagnies de son Regiment.
Mais pour en connoistre la fausseté, qu’on regarde dans les
Estats des fonds de recepte de l’armée des quatre années que
ledit sieur Mareschal a demeuré en Catalogne arrestez par les
Intendans, & dans lesquels toutes les Ordonnances dudit sieur
Mareschal sont visées par eux, on ne trouuera rien ordonné
par Sa Maiesté pour ledit sieur Baltazar, qui ne soit employé
pour luy dans les Estats de despence, qui est vne justification
sans replique.
Aussi cette accusation est indigne de monsieur le Mareschal
de la Mothe, & se destruit par les soins particuliers qu’il a tousiours
eu de poursuitte la fortune dudit sieur Baltazar, de le
faire Mestre de Camp, de l’eleuer dans les employs, & de recommander