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Mazarinade n° C_4_38_12

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Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649 [?]], SVITTE DV IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. Q. dit FORT LYS. DOVZIESME SEPMAINE. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_12.



Comme pareillement ceux de Rheims en Champagné,
Ont braqué leurs Canons pour battre la campagne.
Et appresté leurs armes, afin de resister
A l’Archiduc, & Duc, s’ils s’y veulent poster.
 
 
Voicy d’autres nouuelles, qui vienne de Calais,
Que i’appris en sortant de la Salle du Palais
Destrades, à present, Gouuerneur de Dunquerque
(Au lieu du Grand Rantzau, qui est homme de merque)
A enuoyé ; prudent, Madame de Rantzau,
Pour attendre vn serain & vn calme nouueau.
Elle à pris logement chez les Religieuses,
Dittes de l’Hospital, qui en sont tres joyeuses,
Esperant que ses maux finiront quelque jour,
Et qu’elle reuiendra contempler ce sejour.
 
 
Matignon est venu à Roüen noble Ville,
Trouuer & saluër le Duc de Longueville,
Luy disant ; Que l’armée estoit en garnison,
Dans toute la Prouince ; ainsi que de raison.
 
 
Mais ce qui nous resioüyt, fut l’action gentille,
D’auoir les prisonniers mis hors de la Bastille
En pleine liberté ; Ce fut vn coup de Dieu,
Qui ne sera iamais oublié en ce lieu.
 
 
Le lendemain de Pasques, l’armée qui fut leuée,
Pour deffendre Paris fit à la releuée,
Monstre generale, qu’il faisoit beau de voir,
Comme vn chacun Soldat estoit à son deuoir,
Là tous les gens de guerre enfin furent payez,
Et plusieurs sur le champ furent licentiez ;
Sauf quelques Regimens de la Caualerie
Qu’on mena à Praslin, & de l’Infanterie ;