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Mazarinade n° B_17_27

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Anonyme [1652], LA VERITÉ, PARLANTE AVEC liberté, sur l’Estat present. I. Sur la corruption de tous les Ordres & Loix du Royaume, dans le Ministere du Cardinal Mazarin. II. Sur les mal-heurs que la France à soufferts par sa tyrannie. III. Sur les moyens de preuenir à l’aduenir le Gouuernement des Estrangers. IV. Et pour pourueoir à la Regence durant la Minorité & le bas-aage de nos Rois. , françaisRéférence RIM : M0_3997. Cote locale : B_17_27.


Princes du Sang comme les plus proches, au
defaut des Oncles.
 
La mesme Catherine de Medicis, qui auoit
gouuerné François II son fils, quoy que Majesté
prit la Regence de la Minorité de Charles [1 mot ill.]
son autre fils. Ie ne m’estendray pas sur les euenemens,
puis que la memoire en est encore [1 mot ill.]
fraische : Ie ne parle non plus de la deffuncte
Reyne Mere, qui estoit sortie de la mesme Maison.
Ie laisse à tout le monde ses sentimens libres
sur les Regences passees. Ie dis que pendant se
bas aage de nos Roys, leurs Oncles ou les Princes
du Sang les plus proches, sont les veritables
& naturels Tuteurs & Regents, que cette mesme
Loy Salique qui leur donne le droict de la
succession, leur donne aussi celuy de la Tutelle
& de la Regence.
Que si la France à iamais eu besoin de cette
authorité [1 mot ill.]turelle que les Oncles ont pendant
l’incapacité des Rois leurs Nepueus : Certes il
n’y a personne qui n’aduoue, que c’est dans la
conjoncture où les affaires se trouuent à present :
Son Altesse Royale ne peut luy dénier son secours,
à moins que d’encourir le blasme de toute
la Chrestienté, si elle s’endormoit en des [1 mot ill.]
si pressantes, elle s’exposeroit [illisible.]
aux reproches du Siecle & de la posterité.
Quoy elle verroit son [illisible.] la Couronne