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Mazarinade n° B_15_43

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Anonyme [1652], LE DEPART DE MESSIEVRS LES DEPVTEZ des six Corps des Marchands de ceste Ville de Paris, hors de la Ville de Ponthoise. Dans lequel, outre la reception que le Roy leur a faite, est La Response qu’il a faite par escrit aux sieurs le Vieux, Escheuin, & Pietre, Procureur du Roy en l’Hostel de Ville, La Declaration du Roy en faueur des Bourgeois. ET Vn sommaire de sa Response par escrit aux Deputez des six Corps des Marchands. , françaisRéférence RIM : M0_1002. Cote locale : B_15_43.


& pour leur vtilité, demeurans armez contre
leur promesse, & joints aux ennemis de l’Estat, tenans
la Ville Capitale dans l’oppression par seditions & violences,
faisant piller & ruïner les François pour enrichir
les Espagnols & les Lorrains de leurs depoüilles.
Que si ces desordres estoient cessez, qu’il y auroit long
temps que sa Majesté seroit à Paris ; & y auroit restably
le calme & la tranquillité ; Que les ennemis de son
Estat, occupans certains postes auantageux, ostoient
toute sorte de communication entre sa Majesté & ses
bons sujets ; que l’interest que les Habitans de Paris
ont de faire cesser ces desordres, fait esperer à sa
Majesté qu’ils y trauailleront de tout leur pouuoir, &
feront en sorte de se mettre en estat de rendre à sa Masté
ce qui luy est deu ; en restablissant ; outre l’obeissance
& le respect, le Gouuerneur, & les Magistrats
qui ont esté chassez de Paris, pour y faire en toute seureté
la fonction de leurs charges : cependant que sa
Majesté veut que tous ses bons sujets, & particulierement
les six Corps des Marchands soient asseurez de sa
bienueillance & de sa protection, estant tres satisfaite
& de l’amour & du respect qu’ils luy sont venus rendre,
 
C’est succinctement le contenu de la Lettre du Roy,
qui par ses actions en a plus mille fois témoigné qu’il
n’en est escrit, protestant en mon particulier qu’il ne se
peut rien adjouster aux demonstrations de bienueillance
& d’affection que i’ay veu paroistre en la personne
de sa Majesté, à qui i’ay ouy dire depuis le depart de
ces Messieurs, qu’il estoit tres-satisfait d’eux, qu’il falloit
aussi tascher de les satisfaire, en les garentissant de
l’oppression en laquelle ils estoient. FIN.