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Rechercher dans le corpus des Mazarinades
(248 occurrences trouvées)

Résultat de votre recherche de l'expression "paris pain" dans le corpus des Mazarinades :


Occurrence 1. Anonyme. ACTIONS DE GRACES DE TOVTE LA FRANCE A... (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 7 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_28 ; cote locale : A_2_15. le 2012-12-01 07:39:21.

vostre Altesse
l’obligation que ie luy ay auec toute la France d’auoir
consenti à ce bien public & de prendre part à sa
resiouissance. Ie luy suis obligé tres-estroictement
de ce qu’elle a fait ouurir tous les passages pour permettre
l’entrée des viures à Paris, veu que si ce mauuais
temps eut duré encore & que la charté du pain
eusse continué comme elle auoit commencé, i’aurois
esté contraint, ou de faire le demy crucifix, ou
de vendre le peu de hardes que i’auois, ou de m’en
retourner en mon pays auec des haillons sur le dos
la bagu ette à la main, & la crainte perpetuelle

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Occurrence 2. Anonyme. ARREST DE LA COVR DE Parlement, du 8.... (1649) chez Guillemot (veuve de Jean) à Paris , 4 pages. Langue : français. Du 8 juillet 1617 [sic]. Sans page de titre. Date, lieu et imprimeur sont au colophon. Voir aussi E_1_93. Référence RIM : M0_204 ; cote locale : D_2_21b. le 2012-04-01 04:02:32.

criminels de leze-
majesté diuine & humaine ; Et pour reparation, a condamné &
cõdamne la memoire dudit Conchini à perpetuité, & ladite Galligai
à auoir la teste trãchée sur vn eschafaut, pour cét effet dressé en
la place de Gréve de cette Ville de Paris, son corps & teste bruslez
& reduits en cendres, leurs biens feodaux, tenus & mouuans de la
Couronne de France, révnis & incorporez au Domaine d’icelle :
Leurs autres fiefs, biens meubles & immeubles estãs en ce Royaume,
acquis & confisquez au Roy, sur iceux prealablement pris la
somme de quarante huit mil liures parisis d’amande, pour estre
employez à œuures pies, pain des Prisonniers de la Conciergerie
& autres necessitez, selon la distribution qui en sera faite par ladite
Cour, & vingt-quatre mil parisis, qu’elle a adjugé & adjuge à ladite
Bochard audit nom, sur tous lesdits biens confisquez, le tiers à
elle, & les

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Occurrence 3. Anonyme. ARREST DE LA COVR DE Parlement, du 8.... (1649) chez Guillemot (veuve de Jean) à Paris , 4 pages. Langue : français. Du 8 juillet 1617 [sic]. Sans page de titre. Date, lieu et imprimeur sont au colophon. Voir aussi D_2_21b. Référence RIM : M0_204 ; cote locale : E_1_93. (Pièce mal transcrite. Le texte a été réinjecté. Il faut y ajouter les séparateurs de page, correctement connectés aux images (qui existent).). le 2012-04-01 04:17:01.

veufue, criminels de leze-
majesté diuine & humaine ; Et pour reparation, a condamné &
cõdamne la memoire dudit Conchini à perpetuité, & ladite Galligai
à auoir la teste trãchée sur vn eschafaut, pour cét effet dressé en
la place de Gréve de cette Ville de Paris, son corps & teste bruslez
& reduits en cendres, leurs biens feodaux, tenus & mouuans de la
Couronne de France, révnis & incorporez au Domaine d’icelle :
Leurs autres fiefs, biens meubles & immeubles estãs en ce Royaume,
acquis & confisquez au Roy, sur iceux prealablement pris la
somme de quarante huit mil liures parisis d’amande, pour estre
employez à œuures pies, pain des Prisonniers de la Conciergerie
& autres necessitez, selon la distribution qui en sera faite par ladite
Cour, & vingt-quatre mil parisis, qu’elle a adjugé & adjuge à ladite
Bochard audit nom, sur tous lesdits biens confisquez, le tiers à
elle, & les deux

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Occurrence 4. Anonyme. DECADANCE DE L’INIVSTE PARTI DES MAZARINS... (1649) chez Musnier (veuve d'André) à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_864 ; cote locale : A_2_39. le 2012-05-27 09:13:24.

le
jouc à la seruitude, où ils connurent bien qu’on auoit
enuie de les assujetir. En vn moment deux cens mil hommes furent veus sous les armes: ce fut pour la
conseruation de la ville: mais pour se rendre aussi
forts à la campagne, on leua dans Paris mesme vne
armée de vingt mil hommes de caualerie & infanterie,
pour faires des sorties, ouurir les passages bouchez,
& faire venir du pain en la ville, qu’on s’efforçoit
par toutes sortes de moyens d’affamer.   Tandis les Partisans du Cardinal Tyran, le plus insigne
voleur de toute la terre, à qui vn aueuglement
& égarement d’esprit, ne promettoient pas de considerer
les forces de

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Occurrence 5. Anonyme. DISCOVRS A MRS DE PARIS, SVR LE SVIET DES... (1649) chez Bessin (Nicolas) à Paris , 7 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1099 ; cote locale : C_7_46. Texte édité par Site Admin le 2012-09-30 07:00:21.

ou supprimez, tous les priuileges seront
reuoquez, & par le moyen des tailles on tirera de vos bourses iusques
au dernier sol. Si les riches sont ruinez, que deuiendront les
pauures ? car c’est des riches qu’ils tirent toute leur subsistance : il
y en a cent mille à Paris qui ne s’entretiennent que du trauail de
leurs mains ; il fraudra que toutes ces ames innocentes perissent
mal-heureusement : Informez-vous vn peu quelle est la misere de
la Normandie ; vne grande partie du peuple de la campagne vit
comme les bestes, ils n’ont pas seulement du pain pour se substanter,
la plus part des villages sont aussi desolez que si l’ennemy y
auoit passé, & ce ne sont plus que des masures : Quoy que le pays
soit tres-fertile, les terres sont quasi par tout en friche ; tel qui
estoit riche il y a vingt ans de quinze à

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Occurrence 6. Anonyme. DISCOVRS DE DEVX AVEVGLES SVR LA PAIX, ET... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1112 ; cote locale : C_7_54. le 2012-09-30 09:01:51.

principalement depuis trois mois on y a souffert autant qu’on puisse auoir fait en lieu
du monde ; car quels plus grands maux que le
froid, la famine, & la guerre.   Thibaut. Ie le dois bien sçauoir par experience, car
quand le Roy partit de Paris il n’y auoit morceau
de bois en nostre maison ; De plus j’ay
esté par deux diuerses fois deux jours sans gouter
au pain, moy, ma femme, & trois enfans que
j’ay, ce qui me faisoit encore plus grand dueil :
& pour la guerre j’ay pensé estre deux ou trois
fois écrasé parmy des Soldats ; & vne fois entr’autres
ie me trouuay tellement embarassé de
cheuaux, qu’il y

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Occurrence 7. Anonyme. DISCOVRS DE DEVX AVEVGLES SVR LA PAIX, ET... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1112 ; cote locale : C_7_54. le 2012-09-30 09:01:51.

pauure Compere,
qui aués esté incommodé, mais c’est vne pauure
consolation, ie me suis bien des fois allé
coucher sans souper moy & toute ma famille,
mais le plus grand mal que nous auons eu dans
nostre maison, c’est qu’vn jour ma femme
nous apporta vn pain de vingt & cinq sols qui
n’estoit que de son, qui nous pensa faire mourir, j’en ay eu dix ou douze jours le fleux de
ventre, dont ie ne suis pas encore trop bien
resait, on n’auoit pas accoûtumé de manger
à Paris du pain qui ne fust bon.   Thibaut. Ce n’est pas la grande chose, mon pauure
Colas, au pris de ce qui m’arriua quelque
temps apres que ie fus guery de mon pied
comme ie vous ay dit ; il faut donc que vous
sçachiés que comme ie passois par vne

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Occurrence 8. Anonyme. DISCOVRS DE DEVX AVEVGLES SVR LA PAIX, ET... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1112 ; cote locale : C_7_54. le 2012-09-30 09:01:51.

jour ma femme
nous apporta vn pain de vingt & cinq sols qui
n’estoit que de son, qui nous pensa faire mourir, j’en ay eu dix ou douze jours le fleux de
ventre, dont ie ne suis pas encore trop bien
resait, on n’auoit pas accoûtumé de manger
à Paris du pain qui ne fust bon.   Thibaut. Ce n’est pas la grande chose, mon pauure
Colas, au pris de ce qui m’arriua quelque
temps apres que ie fus guery de mon pied
comme ie vous ay dit ; il faut donc que vous
sçachiés que comme ie passois par vne petite

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Occurrence 9. Anonyme. HARANGVE A LA REYNE, PAR MESSIEVRS LES... (1649) chez Sevestre (Pierre) à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_1539 ; cote locale : A_4_14. le 2012-10-27 09:16:22.

Foy, vn mesme Roy, pouuez vous souffrir
de l’oreille vne representation si hydeuse. Si quelqu’vn
de la maison Royale a commis quelque action
mauuaise les Loix commandent de luy mettre la main
sur le collet, le charger de chaisnes, luy faire tremper
son pain dans l’amertume de ses larmes auant qu’il les
porte en sa bouche, & à ses impies sacrileges, qui non
contents d’auoir ou mis a feu & a sang, au pillage
& brigandage dix lieux autour de Paris le séiour du
Roy & des Princes, reduire en cendres ce qui nous est
dõné par la prouidence diuine pour les necessités de la
vie, cela est il pas estonnant, auoir mis la main sur le,
Sancta Sanctorum, sur le Sainct des Saincts, duquel les
Prestres seuls

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Occurrence 10. Anonyme. IMPRECATION COMIQVE, OV LA PLAINTE DES... (1649) chez [s. n.] à Paris , 11 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1687 ; cote locale : C_4_35. le 2012-11-06 09:11:06.

de leur pasture,
Chacun pensoit à se fournir
De ce qu’il failloit pour munir
Vne maison, comme la ruine
Que cause souuent la famine,
La tout chacun à qui mieux mieux,
Les ieunes ainsi que les vieux,
Alloient chercher auec grand peine
Du pain, que la rage & la haine
De nos barbares ennemis,
Empeschoient d’entrer à Paris
De vous ra conter les trauerses,
Et les aduantures diuerses,
Qu’ont encouru maints paysans
Qui s’efforçoient à tous momens
Malgré tous les efforts contraires,
A nous tirer de nos miseres.
Et nous exempter de la faim,
Ou par vn

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Occurrence 11. Anonyme. LA CONFERENCE DV CARDINAL MAZARIN, AVEC LE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 39 pages. Langue : français. "Jouxte la copie imprimée à Bruxelles". Voir aussi C_1_19. Référence RIM : M0_742 ; cote locale : B_11_34. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-11-10 08:35:15.

pour faire demander
dans six mois à ceux qui passeroient, où estoit cy-deuant
la ville de Paris. Apres cela, que reste-t’il à dire.   Le Card. Rien du tout, si tu ne veux mieux rencontrer, & cela
mesme il ne le falloit pas dire. Tu te persuades qu’il est de Paris,
comme de Sainct Germain, où l’on ne sçait que les nouvelles que
nous voulons, & en la maniere, vrayes ou fausses que nous voulons
Tu penses que les Parisiens sont comme le Roy ou la Reyne, ausquels
personne ne parle, que nous ne leur ayons auparauant fait le
bec, ainsi que nous leur faisions dire par Bautru auec des postures
de Pantalon 8 iours apres la sortie de Paris que chacun morceau de
pain y valoit demy pistole, c’est bien ce qui te trompe : Car encore
que nous auons defendu les postes, intercepté les lettres, & fermé
tous les passages. Cela n’a pas empesché que par la voye mesme de
S. Germain les Provinces & les Parlements n’ayent eu

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Occurrence 12. Anonyme. LA CONFERENCE DV CARDINAL MAZARIN, AVEC LE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 39 pages. Langue : français. "Jouxte la copie imprimée à Bruxelles". Voir aussi C_1_19. Référence RIM : M0_742 ; cote locale : B_11_34. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-11-10 08:35:15.

vrayes ou fausses que nous voulons
Tu penses que les Parisiens sont comme le Roy ou la Reyne, ausquels
personne ne parle, que nous ne leur ayons auparauant fait le
bec, ainsi que nous leur faisions dire par Bautru auec des postures
de Pantalon 8 iours apres la sortie de Paris que chacun morceau de
pain y valoit demy pistole, c’est bien ce qui te trompe : Car encore
que nous auons defendu les postes, intercepté les lettres, & fermé
tous les passages. Cela n’a pas empesché que par la voye mesme de
S. Germain les Provinces & les Parlements n’ayent eu

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Occurrence 13. Anonyme. LA CONIVRATION DECOVVERTE, DES SIEVRS... (1652) chez Hardouin (Louis) à Paris , 16 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_757 ; cote locale : B_20_6. Texte édité par Site Admin le 2012-11-11 02:15:01.

Mazarin, qui s’est manifestement declaré
ennemy des princes & de la maison Royale, secondé
en cela par Seruient, le Tellier & de
Lyonne, Triumvirat de son méchant Conseil,
& qui de fraische datte l’ont porté à faire attaquer la Ville de paris le Mardy deuxiéme iour
de Iuillet, en faisant entrer le Mareschal de Turenne
auec vne puissante Armée dans les Faux-Bourgs
de S. Denis & S. Martin, où ils ont tué
les Bourgeois, & pillé leurs biens, tourna sa batterie
sur le Faux-Bourg de S. Anthoine, a dessein
de le ruiner, & en suite s’emparer de la Bastille
par les intelligences de ses stipendiaires
qu’il a dans paris, & en bon nombre, où il pretendoit
faire entrer le Roy comme dans vne ville
gaignée à la teste d’vne grande armée, & en
mesme temps l’exposer au pillage des siens, le
tout en trahison, sous pretexte de vouloir entendre
à la paix, & ayant laissé les iours precedens
les aduenües libres pour y faire entrer les marchandises,
le bled, la farine & le pain.   Les Officiers sont d’ordinaire les instrumens
les plus propres pour gaigner sur les esprits des
Grands ce que l’on ne desire d’eux. Ce sont les
ressorts qui font remüer ces machines assez
mouuantes d’elles-mesmes, comme a fait ce
Triumvirat, en

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Occurrence 14. Anonyme. LA CONIVRATION DECOVVERTE, DES SIEVRS... (1652) chez Hardouin (Louis) à Paris , 16 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_757 ; cote locale : B_20_6. Texte édité par Site Admin le 2012-11-11 02:15:01.

de S. Denis & S. Martin, où ils ont tué
les Bourgeois, & pillé leurs biens, tourna sa batterie
sur le Faux-Bourg de S. Anthoine, a dessein
de le ruiner, & en suite s’emparer de la Bastille
par les intelligences de ses stipendiaires
qu’il a dans paris, & en bon nombre, où il pretendoit
faire entrer le Roy comme dans vne ville
gaignée à la teste d’vne grande armée, & en
mesme temps l’exposer au pillage des siens, le
tout en trahison, sous pretexte de vouloir entendre
à la paix, & ayant laissé les iours precedens
les aduenües libres pour y faire entrer les marchandises,
le bled, la farine & le pain.   Les Officiers sont d’ordinaire les instrumens
les plus propres pour gaigner sur les esprits des
Grands ce que l’on ne desire d’eux. Ce sont les
ressorts qui font remüer ces machines assez
mouuantes d’elles-mesmes, comme a fait ce
Triumvirat, en

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Occurrence 15. Anonyme. LA FARCE DES COVRTISANS DE PLVTON, ET LEVR... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 28 pages. Langue : français. La pièce commence en page 2.. Référence RIM : M0_1372 ; cote locale : C_4_11. le 2012-11-18 15:44:41.

belles,
Et de ce pas ie vais pour mes quatre ou cinq sous
Achepter des chansons pour chanter auec vous.   SCENE TROISIESME.

SIOBSED seul  
VOILA qui est estrange ! on ne sçait reconnoistre
Les desseins de paris par espion ni traistre
Le Bourgeois est armé, & par vn grondement
Chacun parle à la fois, mais tous diuersement ;
L’vn dit, on va au pain, l’autre dit à la guerre,
L’vn sieger sainct Germain, l’autre aime mieux se taire ;
Mais le plus gros bruit est que sans doute demain
Tout le parisien sort pour sieger sainct Germain,
Ie ne sçaurois que dire à Nirazam mon Maistre
Qu’il cherche vn

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Occurrence 16. Anonyme. LA GVEVSERIE DE LA COVR. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 16 pages. Langue : français, latin. Pièce 35 des 52 de Carrier. Référence RIM : M0_1533 ; cote locale : C_5_33. le 2012-11-30 10:39:19.

à sortir de son lict. Car alors vne
grande estenduë de pays accoustumée
d’estre inondée par le debordement de ce
fleuue deuient laride & toute poudreuse.
Autant de Prouinces qu’il y a dans le
Royaume de France sont autãt de fleuues
qui se vont rendre à Paris ou au lieu du seiour
du Roy, c’est à dire à la Cour la quelle
se ressent auiourd’huy d’vne grande disette
qui la rend honteuse se voyant à la
veille d’estre pressée de la faim, si ceux
qu’ils ont menacez & mesmes affligez de
famine ne leur donnent du pain. Qu’elle
apprenne donc & croye par experience
qu’elle ne nous peut faire la guerre qu’en
se destruisant, de mesme que quand ils
gouuerneront l’Estat selon ses loix, ils
n’auront rien ny à souhaitter ny à craindre,
qu’en donnant tout &

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Occurrence 17. Anonyme. LA METAMORPHOSE DE MAZARIN, EN LA FIGVRE DV... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 11 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2463 ; cote locale : B_13_40. le 2012-12-16 02:22:24.

les Nerons,
A luy comparez furent bons,
Puisque Neron ne pilla Rome,
Comme ce Tyran nous consomme,
Et s’il la brula par depit,
Du sien apres il la refeit,
Enfin ce fut Ieu de Ieunesse?
Mais pour cecy, par Dieu Ieune n’est-ce,
Puisque Paris manque de pain,
Qu’on porte tout à sainct Germain,
Ou le Dragon fait sa retraitte,
Sans qu’il arriue icy charrette,
De ce costé là, ny batteau,
Ny du costé de Loniumeau,
D’où Sortent ses noires furies,
Qui font par tout cent voleries,
Sans

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Occurrence 18. Anonyme. LA MILIADE OV L’ELOGE BVRLESQVE DE... (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 30 pages. Langue : français. "Seconde édition, revue et corrigée par l'auteur.". Référence RIM : M0_2467 ; cote locale : C_11_10. (Pièce à réparer: l'image de la page de titre n'est pas affichable (alors qu'elle est disponible, voir par lien ext. et choix de page 1).). le 2012-12-16 03:28:40.


Mais malgré nostre preuoyance
Contre la famelique engeance,
Nous ne fûmes pas fort long-temps
Qu’elle vint assieger nos dents,
Au moyen de ce que sa mere
La guerre en tous lieux si amere,
Nous morguant par terre & par eau,
Mît tout Paris dans vn rondeau,
Ou blocus comme on voudra dire :
Tellement que plus rien à frire,
Ny blé, ny farine, ny pain,
Ny choux, ny poireaux, ny bestraue
Ni herbes, ny nauetz, ny raues,
N’entrerent qu’a peine à Paris.
Donc les Bourgeois fort ébaudis,
Voyans qu’ils feroient vn caresme,
Qui n’en auoit point eu de mesme,
Puisque deuant le

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Occurrence 19. Anonyme. LA MILIADE OV L’ELOGE BVRLESQVE DE... (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 30 pages. Langue : français. "Seconde édition, revue et corrigée par l'auteur.". Référence RIM : M0_2467 ; cote locale : C_11_10. (Pièce à réparer: l'image de la page de titre n'est pas affichable (alors qu'elle est disponible, voir par lien ext. et choix de page 1).). le 2012-12-16 03:28:40.

vint assieger nos dents,
Au moyen de ce que sa mere
La guerre en tous lieux si amere,
Nous morguant par terre & par eau,
Mît tout Paris dans vn rondeau,
Ou blocus comme on voudra dire :
Tellement que plus rien à frire,
Ny blé, ny farine, ny pain,
Ny choux, ny poireaux, ny bestraue
Ni herbes, ny nauetz, ny raues,
N’entrerent qu’a peine à Paris.
Donc les Bourgeois fort ébaudis,
Voyans qu’ils feroient vn caresme,
Qui n’en auoit point eu de mesme,
Puisque deuant le Carnaual
Vray temps de festins & de bal,
Il mettoit la sobre diete
Dans leurs plats & sur leur assiete

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Occurrence 20. Anonyme. LA MORT EFFROYABLE D’VN BOVLANGER... (1649) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_2495 ; cote locale : C_6_24. le 2012-12-16 06:59:10.

& son cartier, pour ne scandaliser
personne. Il me suffit que six personnes dignes
de foy & sans reproche ont esté tesmoins
oculaires, comme moy, de cette presente
histoire. Voicy comment ; deux mois
s’estants escoulez apres le bloquement de
cette ville de Paris, vne pauure femme alla à
la boutique d’vn Boulanger pour auoir du
pain, elle luy dit auec douceur, Monsieur
ie vous prie vendez-moy du pain. ce Boulanger
luy respondit il n’y en a point, quoy
qu’il en eut. Cette pauure femme luy dit derechef,
hé ie vous prie ayez pitié de moy, i’ay
cinq petits enfans qui crient apres du

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Occurrence 21. Anonyme. LA MORT EFFROYABLE D’VN BOVLANGER... (1649) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_2495 ; cote locale : C_6_24. le 2012-12-16 06:59:10.

& son cartier, pour ne scandaliser
personne. Il me suffit que six personnes dignes
de foy & sans reproche ont esté tesmoins
oculaires, comme moy, de cette presente
histoire. Voicy comment ; deux mois
s’estants escoulez apres le bloquement de
cette ville de Paris, vne pauure femme alla à
la boutique d’vn Boulanger pour auoir du
pain, elle luy dit auec douceur, Monsieur
ie vous prie vendez-moy du pain. ce Boulanger
luy respondit il n’y en a point, quoy
qu’il en eut. Cette pauure femme luy dit derechef,
hé ie vous prie ayez pitié de moy, i’ay
cinq petits enfans qui crient apres du pain ;
i’ay par couru trois ou quatre Faux-bourgs
sans en pouuoir

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Occurrence 22. Anonyme. LA POLITIQVE SICILIENNE, OV LES PERNICIEVX... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 34 pages. Langue : français. Signé: Le Génie des Provinces de France.. Référence RIM : M0_2817 ; cote locale : A_9_26. le 2012-12-23 01:29:53.

d’estre Valet de pied de Monseigneur le Duc d’Orleans,
a encore esté si insolent que de le choquer impunément:
il en a receu le pardon, mais ie ne sçay comme il en agira; c’est
pour vne affaire de mesme nature qu’il s’en vange contre Monsieur
le Prince. Enfin Paris peut-il souffrir que ce traistre fasse renaistre
si hardiment des vieilles querelles pour tascher de
faire perir son Protecteur; j’entends Monsieur de Beaufort, qui vient d’estre appellé encore vne fois en duel par le Duc de
Candale pour l’affaire des tuilleries, & ce n’est que par les
ordres secrets de ce voleur, qui fait agir son neueu pretendu
pour tascher de perdre nostre bien-facteur, promettant
à ce ieune Agent plus de beurre que de pain, pour l’obliger
à hazarder le pacquet pour luy obeïr. Voyez vn peu les malices
du Cardinal qui réueille les querelles d’autruy pour se
vanger des siennes, ou pour susciter de nouueaux desordres.
Les Bourgeois doiuent-ils souffrir vne impertinence si
grande?

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Occurrence 23. Anonyme. LA RENOMMEE DE MONSIEVR LE MARESCHAL DE... (1649) chez Pépingué (veuve de Théodore) et Maucroy (Estienne) à Paris , 16 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3350 ; cote locale : C_9_62. Texte édité par Site Admin (La page 15 de l'original est numérotée 16 sur l'imprimé mais 15 dans l'image numérique. Le lien est à refaire. ). le 2012-12-25 15:51:52.

long temps. Auec des
forces de tous costez si bien animées & si bien instruites,
personne ne peut douter, que la victoire ne se prepare
de venir à nous, & d’abandonner nos ennemis.
Chacun s’imagine desia voir les passages ouuerts, &
les viures entrer dans Paris auec tant de foule, que l’abondance
les fait mespriser autant qu’on les a recherchez :
les plus affamez s’enquerans, s’il faudra souffrir
que tous entrent, & laisser embarrasser les ruës d’vn
nombre infiny de chariots de bleds & de farines, de troupeaux importuns, de bœufs, de pourceaux, & de
moutons : les plus simples artisans disent, qu’il faudra
faire large en la Valée de Misere, & chasser les Bouchers
de quantité de Boucheries pour y estaler les vollailles,
& autre gibier : d’autres s’enquierent si Gonnesse n’aura
point perdu pendãt la guerre leurs leuains les plus delicats
disent, qu’il faudroit ordõner qu’ils pestrissẽt leurs
pastes auec le laict & le beurre, pour rendre le pain
plus delicieux : les Cabaretiers font prouision de vin
d’Espagne & de Frontignac, les Apotiquaires d’Hipocras
plein de musc & d’ambre : & l’on diroit que
Paris se prepare à celebrer le iour des Roys, quoy qu’il
soit passé : les plus timides

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Occurrence 24. Anonyme. LA RENOMMEE DE MONSIEVR LE MARESCHAL DE... (1649) chez Pépingué (veuve de Théodore) et Maucroy (Estienne) à Paris , 16 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3350 ; cote locale : C_9_62. Texte édité par Site Admin (La page 15 de l'original est numérotée 16 sur l'imprimé mais 15 dans l'image numérique. Le lien est à refaire. ). le 2012-12-25 15:51:52.

pour y estaler les vollailles,
& autre gibier : d’autres s’enquierent si Gonnesse n’aura
point perdu pendãt la guerre leurs leuains les plus delicats
disent, qu’il faudroit ordõner qu’ils pestrissẽt leurs
pastes auec le laict & le beurre, pour rendre le pain
plus delicieux : les Cabaretiers font prouision de vin
d’Espagne & de Frontignac, les Apotiquaires d’Hipocras
plein de musc & d’ambre : & l’on diroit que
Paris se prepare à celebrer le iour des Roys, quoy qu’il
soit passé : les plus timides cõmencent à faire morgue
aux troupes Allemandes, & disent tout haut : Voicy le
Vainqueur des Allemans, Volleurs vous serez punis :
Vous rendrez nos richesses que vous auez

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Occurrence 25. Anonyme. LA REQVESTE PRESENTEE AV CONSEIL PRIVE PAR... (1649) chez [s. n.] à Paris , 6 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3503 ; cote locale : C_9_71. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-12-26 10:34:48.

estat des affaires
semble auoir attiré quantité de personnes à S. Germain,
qui pour se garantir des insupportables violences
des Mazarinistes, ont tasché d’y treuuer du
refuge pour leur denrées, aussi bien que pour leur
personne. Neantmoins cette pauure ville de Paris
s’est treuuée iusques à present si dénuée de toute sorte
de marchandises, quoy qu’elle soit si proche de
Sainct Germain où toutes choses affluent, que ses
Habitans & Bourgeois eussent esté abbatus par la famine & les trauaux de la guerre, si leurs Corps de
Garde n’eussent esté abondamment fournis de Perdrix,
Beccasses, Chappons, Lappins, Leuraux, &
de toutes sortes de mets exquis, que l’absence de la
Cour y a fait estre à meilleur marché qu’à l’ordinaire :
Mesme la tristesse eut pû en quelque façon s’emparer
de leurs esprits pour se voir manquer de pain, si nostre
genereux Achiles & le bien-aymé du Peuple Monsieur
de Beaufort, n’amenoit iournellement en cette
Ville des Conuois de bleds, farines, bestial, & autres
viures suffisantes pour son entre tien & celuy de
tant d’ames, qui s’y sont venus

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