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Rechercher dans le corpus des Mazarinades
(98 occurrences trouvées)

Résultat de votre recherche de l'expression "saouler" dans le corpus des Mazarinades :


Occurrence 1. Anonyme. DIALOGVE DE ROME ET DE PARIS. Au sujet de... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 20 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1083 ; cote locale : A_2_50. Texte édité par Site Admin le 2012-09-28 07:59:43.

dauantage,
& qu’il ne falloit pas la faire voir à personne, & ainsi
celuy qui la marchandoit la prenoit sans la regarder
de plus prez, mais apres qu’il estoit arriué dans vn
lieu qui luy permettoit toute liberté, il commençoit
à desplier ce papier pour saouler l’impatience qu’il auoit
euë de le lire, mais il estoit bien estonné de n’y
trouuer que du blanc: L’intention de celuy qui auoit
inuenté ce bon tour, estoit de faire paroistre que le
Marquis n’auoit rien fait de considerable, ny qui meritast
d’estre

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Occurrence 2. Anonyme. LA CONIVRATION DECOVVERTE, DES SIEVRS... (1652) chez Hardouin (Louis) à Paris , 16 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_757 ; cote locale : B_20_6. Texte édité par Site Admin le 2012-11-11 02:15:01.

crime de loüer
ceux qu’ils n’aiment pas, que d’en tuër vn qu’ils
haïssent, les Pasquins sont receus auec applaudissement,
& les Panegyriques auec dégoust,
pour froids, pour impertinens & pour infames
que sont ceux-là : on ne se peut saouler de les
voir, de les lire & de les admirer, autant de calomnies,
sont autant de perles de conte, & pour
beaux, pour parfaits, & pour rares que soient
ceux cy, toute la grace qu’on leur peut faire,
c’est de passer la veuë dessus en baillant, &

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Occurrence 3. Anonyme. LA FIN TRAGIQVE DE TOVS LES PARTISANS,... (1649) chez Huot (Claude) à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1395 ; cote locale : C_5_11. Texte édité par Site Admin le 2012-11-19 07:24:19.

voleurs, & neantmoins le Cardinal
se declarera en ce temps le pillier des pilleurs, il empeschera
qu’on ne leur courre-sus, & par vne douceur cruelle,
il protegera ces sang-suës toutes prestes à creuer, bien qu’elles semblassent ne deuoir iamais estre saoules. O tempora,
ô mores, ô temps, ô mœurs que vous auiez grand besoin
de reforme.   Apres vous auoir rapportée la fin malheureuse des financiers
telle que ie l’ay extraite sans beaucoup de lecture des
Annales de nos Roys, ie croy pouuoir inserer icy la

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Occurrence 4. Anonyme. LA FRANCE A COVVERT SOVS LES LAVRIERS DES... (1652) chez Lafosse (Salomon de) à Paris , 14 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi B_9_5. Référence RIM : M0_1413 ; cote locale : B_7_60. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-11-19 07:55:38.

les succez
de leurs armes, nous pouuons dire que les aduantages
qu’ils ont sur les ennemis, leur ont donné le
moyen de ce vanger des iniures qu’ils ont receuës,
& à la France, vn asseuré secours pour se deffendre
contte l’oppression de celuy qui crioit saouler sa
cruauté, & satisfaire à son ambition par la ruine
de tous les François qui combattroient son party.
La Reyne Semiramis ayant vaincu Cyrus, & deffait
deux cens mille Perses, qu’elle laissa entrer bien
auant dans son Royaume pour les attendre dans

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Occurrence 5. Anonyme. LA FRANCE A COVVERT SOVS LES LAVRIERS DES... (1652) chez Lafosse (Salomon de) à Paris , 14 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi B_9_5. Référence RIM : M0_1413 ; cote locale : B_7_60. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-11-19 07:55:38.

vn estroit passage, & pour empescher leur fuitte,
ayant fait chercher, & ayant trouué ce Roy parmy
les morts luy fit couper la teste, & commanda qu’on
remplit vn oüaire de sang humain, puis la prenant
& la jettant dedans s’escria, disant saoule-toy maintenant
de sang duquel tu as esté insatiable, Satia te
sanguine cuius semper insatiabilis extitisti. C’est le mesme
traittement que la France doit faire au Cardinal
Mazarin, horsmis qu’on pourroit adiouster au sang
de l’or, duquel ce Ministre n’a pas

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Occurrence 6. Anonyme. LA FRANCE A COVVERT SOVS LES LAVRIERS DES... (1652) chez Lafosse (Salomon de) à Paris , 14 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi B_7_60. Référence RIM : M0_1413 ; cote locale : B_9_5. Texte édité par Morvan Perroncel (Problème de numérotation des pages 5 à 14 (numérotées 9 à 18): à modifier. De plus, les trois pages suivantes (et finales) appartiennent à la pièce M0_2368_To_B_9_4: à déplacer.). le 2012-11-19 08:35:31.

les succez
de leurs armes, nous pouuons dire que les aduantages
qu’ils ont sur les ennemis, leur ont donné le
moyen de ce vanger des iniures qu’ils ont receuës,
& à la France, vn asseuré secours pour se deffendre
contte l’oppression de celuy qui crioit saouler sa
cruauté, & satisfaire à son ambition par la ruine
de tous les François qui combattroient son party.
La Reyne Semiramis ayant vaincu Cyrus, & deffait
deux cens mille Perses, qu’elle laissa entrer bien
auant dans son Royaume pour les attendre dans

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Occurrence 7. Anonyme. LA FRANCE A COVVERT SOVS LES LAVRIERS DES... (1652) chez Lafosse (Salomon de) à Paris , 14 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi B_7_60. Référence RIM : M0_1413 ; cote locale : B_9_5. Texte édité par Morvan Perroncel (Problème de numérotation des pages 5 à 14 (numérotées 9 à 18): à modifier. De plus, les trois pages suivantes (et finales) appartiennent à la pièce M0_2368_To_B_9_4: à déplacer.). le 2012-11-19 08:35:31.

vn estroit passage, & pour empescher leur fuitte,
ayant fait chercher, & ayant trouué ce Roy parmy
les morts luy fit couper la teste, & commanda qu’on
remplit vn oüaire de sang humain, puis la prenant
& la jettant dedans s’escria, disant saoule-toy maintenant
de sang duquel tu as esté insatiable, Satia te
sanguine cuius semper in satiabilis extitisti. C’est le mesme
traittement que la France doit faire au Cardinal
Mazarin, horsmis qu’on pourroit adiouster au sang
de l’or, duquel ce Ministre n’a pas

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Occurrence 8. Anonyme. LA POVRPRE ENSANGLANTEE. (1649) chez [s. n.] à Paris , 11 pages. Langue : français. Voir aussi C_6_61. Référence RIM : M0_2836 ; cote locale : A_6_73. le 2012-12-23 07:44:38.

auoit l’asché sur luy pour le deuorer
& ce prodige arriua en recognoissance d’vn
bien qu’il luy auoit fait. Mais ô! monstre
horrible & espouuantable, il nous a priué
bien d’autre sorte, car celuy l’à mesme qui
s’est non seulement rassasié, mais saoulé de
nostre substance, ne se contente pas de
nous auoir espuisez en sorte, que nous ne
sçaurions plus où puiser, si ce n’est dans la
source des calamitez, il veut encore paroistre
à nos yeux cõme vn spectacle de peine
& d’horreur, & nous faire

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Occurrence 9. Anonyme. LA POVRPRE ENSANGLANTEE. (1649) chez [s. n.] à Paris , 11 pages. Langue : français. Voir aussi A_6_73. Référence RIM : M0_2836 ; cote locale : C_6_61. le 2012-12-23 07:46:15.

auoit l’asché sur luy pour le deuorer
& ce prodige arriua en recognoissance d’vn
bien qu’il luy auoit fait. Mais ô ! monstre
horrible & espouuantable, il nous a priué
bien d’autre sorte, car celuy l’à mesme qui
s’est non seulement rassasié, mais saoulé de
nostre substance, ne se contente pas de
nous auoir espuisez en sorte, que nous ne
sçaurions plus où puiser, si ce n’est dans la
source des calamitez, il veut encore paroistre
à nos yeux cõme vn spectacle de peine
& d’horreur, & nous faire

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Occurrence 10. Anonyme. LA RESPONSE DE LA RALLIERE A L’ADIEV DE... (1649) chez Haye (Rolin de la) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_3394 ; cote locale : A_8_35. le 2012-12-26 15:24:07.

vous menant par la
main, vous logea pres d’vne maistresse de Cornuel, laquelle vous
ayant ouy degoiser quelque air au son d’vn violõ, elle vous a voulu
auoir, vous iugeant propre à la diuertir, car le plus souuent ces
putains ont le goust depraué; & quãd elles sont saoules des bonnes
choses, elles en demandent de mauuaises pour leur donner de l’appetit;
tant y a que cette honneste Damoiselle vous recommanda à
son Financier qui vous mit dans les affaires, & pour vous mieux lier
à son seruice il vous fit espouser vne de les

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Occurrence 11. Anonyme. TROISIESME DISCOVRS D’ETAT ET DE RELIGION,... (1649) chez Jacquard (Nicolas) à Paris , 11 pages. Langue : français. Avec permission, reprise au colophon. Partie 3. Voir aussi C_7_36 (partie 1), C_7_37 (partie 2), C_7_39 (partie 4), A_2_33 (partie 1), A_2_37 (partie 3) et B_4_11 (partie 1). Référence RIM : M0_1106 ; cote locale : C_7_38. Texte édité par Patrick Rebollar le 2012-09-30 08:10:49.

autres à conserver
à nostre jeune Monarque, ce que la suitte
des ans luy garde depuis tant de siécles. La
vengeance de Dieu ne retarde le plus souvent,
que pour éclater en apres avec plus de rigueur
sur les testes criminelles : & s’il nous estoit permis
de saouler nostre curiosité en recherchant
plus avant dans l’abisme de ses jugemens, il
nous sembleroit peut-estre qu’il prendroit plaisir
à renverser les desseins des hommes, pour
les conduire à la fin au comble de leurs félicitez.   Le succez des affaires que

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Occurrence 12. Anonyme. TROSIESME DISCOVRS D’ETAT ET DE RELIGION,... (1649) chez Jacquard (Nicolas) à Paris , 11 pages. Langue : français. Avec permission, reprise au colophon. Voir aussi A_2_33 (partie 1), C_7_36 à 39 (parties 1 à 4) et B_4_11 (partie 1). Référence RIM : M0_1106 ; cote locale : A_2_37. le 2012-09-30 08:06:27.

autres à conserver
à nostre jeune Monarque, ce que la suitte
des ans luy garde depuis tant de siécles. La
vengeance de Dieu ne retarde le plus souvent,
que pour éclater en apres avec plus de rigueur
sur les testes criminelles: & s’il nous estoit permis
de saouler nostre curiosité en recherchant
plus avant dans l’abisme de ses jugemens, il
nous sembleroit peut-estre qu’il prendroit plaisir
à renverser les desseins des hommes, pour
les conduire à la fin au comble de leurs félicitez.   Le succez des affaires que

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Occurrence 13. Anonyme. LE FRANÇOIS AFFECTIONNÉ à sa patrie. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Voir aussi C_4_20. Référence RIM : M0_1409 ; cote locale : C_4_18. le 2013-07-20 17:23:24.
Repais-en ton ventre gourmand,
Puis saoul de nous ronger va faire ton entrée
Chez l’Anglois ou chez le Flamand.    
Ces peuples seroient malheureux
S’ils

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Occurrence 14. Anonyme. LE FRANÇOIS AFFECTIONNÉ à sa patrie. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Voir aussi C_4_20. Référence RIM : M0_1409 ; cote locale : C_4_18. le 2013-07-20 17:23:24.
Repais-en ton ventre gourmand,
Puis saoul de nous ronger va faire ton entrée
Chez l’Anglois ou chez le Flamand.    
Ces peuples seroient malheureux
S’ils tauoient arresté chez eux,
Car par tout où tu vas le malheur t’accompagne,
Si ce n’est que tu

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Occurrence 15. Anonyme. LE FRANÇOIS AFFECTIONNÉ à sa patrie. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Voir aussi C_4_18. Référence RIM : M0_1409 ; cote locale : C_4_20. le 2013-07-20 17:24:49.

de nostre ennuy
Le volleur de nos biens & l’horreur de nos vies,
Et tu t’accorderois encor
Auec ces Partisans qui comme des harpies
Pilloient nostre argent & nostre or.    
Est-il pas temps de t’en aller ?
N’es-tu pas saoul de nous voller ?
Prens nos corps si tu veux, & faisant ta curée
Repais-en ton ventre gourmand,
Puis saoul de nous ronger va faire ton entrée
Chez l’Anglois ou chez le Flamand.    
Ces peuples seroient malheureux
S’ils

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Occurrence 16. Anonyme. LE FRANÇOIS AFFECTIONNÉ à sa patrie. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Voir aussi C_4_18. Référence RIM : M0_1409 ; cote locale : C_4_20. le 2013-07-20 17:24:49.

qui comme des harpies
Pilloient nostre argent & nostre or.    
Est-il pas temps de t’en aller ?
N’es-tu pas saoul de nous voller ?
Prens nos corps si tu veux, & faisant ta curée
Repais-en ton ventre gourmand,
Puis saoul de nous ronger va faire ton entrée
Chez l’Anglois ou chez le Flamand.    
Ces peuples seroient malheureux
S’ils tauoient arresté chez eux,
Car par tout où tu vas le malheur t’accompagne,
Si ce n’est que tu

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Occurrence 17. Anonyme. LE GEANT SICILIEN TERRASSÉ PAR LES BONS... (1649) chez Vigne (Nicolas de La) à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Avec permission. Voir aussi A_3_70. Référence RIM : M0_1473 ; cote locale : C_5_26. le 2013-07-24 16:05:37.

porte en
son cœur, car il ne luy suffit pas d’auoir espuisé la France de
tous ses thresors, d’auoir ruiné les villes & la campagne de
tout ce qu’elles possedoiẽt, de n’auoir pas espargné le Roy,
les Princes, le Parlement, ny les peuples, il se veut encore
saouler autrement, & voyant qu’il ne peut plus tirer les finances
comme auparauant, il veut faire, s’il luy est possible,
qu’il ne nous reste plus rien du tout, se tenant extremement
satisfait de nostre ruine. De plus il ose attenter sur la
vie de tous les François,

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Occurrence 18. Anonyme. LE GEANT SICILIEN TERRASSÉ PAR LES BONS... (1649) chez Vigne (Nicolas de La) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_5_26. Référence RIM : M0_1473 ; cote locale : A_3_70. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-07-24 16:08:27.

porte en
son cœur, car il ne luy suffit pas d’auoir espuisé la France de
tous ses thresors, d’auoir ruiné les villes & la campagne de
tout ce qu’elles possedoiẽt, de n’auoir pas espargné le Roy,
les Princes, le Parlement, ny les peuples, il se veut encore
saouler autrement, & voyant qu’il ne peut plus tirer les finances
comme auparauant, il veut faire, s’il luy est possible,
qu’il ne nous reste plus rien du tout, se tenant extremement
satisfait de nostre ruine. De plus il ose attenter sur la
vie de tous les François,

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Occurrence 19. Anonyme. LE GOVVERNEMENT PRESENT, OV ELOGE DE SON... (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1503 ; cote locale : C_4_27. le 2013-07-27 16:15:50.

rien que sales plaisirs,
Sa maison est vne retraicte
Où loge l’ardeur indiscrette,
Où regne Venus & Bacchus
Des macquereaux & des cocus
Cursi, d’Herbelay & de Coruille,
Dont il voit la femme & fille,
Il se plaist d’estre yure souuent,
C’est alors qu’il paroist sçauant,
Et que ceint d’vn laurier bacchique
Il discours de la republique,
Et la d’Herbelay & de la Tour,
De leur beauté de son amour,
Il vieillit sans deuenir sage,
Il fuit

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Occurrence 20. Anonyme. LE GRAND GERSAY BATTV, OV LA CANNE DE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 15 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1510 ; cote locale : C_4_25. le 2013-07-28 15:58:01.

si le pauure berger fuit
Doublé de cœur il le poursuit,
Et plein d’vne charmante audace,
Prince ne quitte pas la place,
Tu ne sçaurois plus t’en sauuer
(Dit-il) il nous faut acheuer,
Reuiens ie cesse de poursuiure.
Alors comme s’il estoit yure,
Il pense à ce qui c’est passé ;
Ie suis, dit-il, trop auancé :
Fy des fougues & des boutades,
I’irois tomber aux Embuscades,
Enfin, nous nous precipitons
Puis ce tournant vers les moutons,
Ha ! morbleu de l’humeur altiere,

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Occurrence 21. Anonyme. LE MEDECIN POLITIQVE, QVI DONNE VN souuerain... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 60 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2439 ; cote locale : B_18_6. le 2013-02-09 14:52:14.

pres à Cologne,
Qu’il eut esté mieux en Pologne,
Qu’il ne deuoit pas reuenir
Qu’il ne veut que se maintenir,
Qu’il cherche à voler d’auantage,
Qu’il veut la France pour partage,
Qu’il n’a pas encor pris assez,
Qu’il n’est pas saoul des vols passez,
Qu’il cause nos fureurs Ciuilles,
Qu’il ruine toutes nos Villes,
Qu’il a voulu perdre Paris,
Qu’il suborne tous les Esprits,
Qu’il veut perdre toute la France,
Qu’il a mis le monde en souffrance.
Qu’il le met tout

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Occurrence 22. Anonyme. LE MERCVRE DE LA COVR, CONTENANT La Harangue... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français, latin. Partie 3 sur 5. Ensemble de B_18_1 à B_18_5. Dans Choix I de Moreau. Référence RIM : M0_2452 ; cote locale : B_18_3. Texte édité par Site Admin le 2013-02-09 16:01:40.

hoste me la donna
encore bien plus chaude, quand il me dit qu’vne
escoüade de Bourgeois estoient venus sçauoir s’il
n’y logeoit point de Mazarins chez luy, car mon
hoste à quelque doute que ie le sois, mais parce
que ie le paye bien & le fais boire tout son saoul,
nous sommes grands cousins, il me dit qu’il leur
auoit fait response, que s’il en reconnoissoit quelqu’vn chez luy, qu’il le ietteroit par les fenestres,
ne voulant point de telles gens dans son logis. Enfin
nous nous mismes à souper, & le

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Occurrence 23. Anonyme. LE MIROIR FRANÇOIS REPRESENTANT LA FACE DE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 15 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2480 ; cote locale : C_6_22. le 2013-09-21 15:43:02.

ny Ordonnance quelconque, &
ruï nant plustost l’amy que l’ennemy ? sont bien souuent aussi lasches au
combat, comme ils ont esté hardis à la ruïne de leur païs. Quant à la preuoyance, qui sera celuy des estrangers qui ne deuienne
vn Democrite, pourrire à cœur saoul de la façon de nostre conduite :
Si nous assaillons vne place nous n’auons ny viures ny munitions, ny
des hommes à moitié pres du nombre requis pour la prise. Si nous la
defendons nous sommes tous de mesmes, & si par hazard il y a dedans
des gens de guerre,

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Occurrence 24. Anonyme. LE MONOPOLEVR RENDANT GORGE. (1649) chez Pépingué (veuve de Théodore) et Maucroy (Estienne) à Paris , 7 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_2491 ; cote locale : A_6_23. le 2013-09-21 16:00:03.

les choses bõnes qui luy manquent,
& oster les mauuaises qui luy nuisent. Il traite
de toutes en general, suiuant cette methode, & en patticulier
parlant de l’yurognerie en l’vne de ses predictiõs, il a pronõcé
cette sentence, à sçauoir, que ceux qui sont yures, s’ils viennent
à perdre tout d’vn coup la parole, meurẽt auec de grandes
conuulsiõs, s’ils ne sont garentis par vn prompt vomissement.
Monopoleurs infames, qui auez sauouré à longs traits
le vin delicieux de la France, qui vous estes remplis & creuez

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Occurrence 25. Anonyme. LE MONOPOLEVR RENDANT GORGE. (1649) chez Pépingué (veuve de Théodore) et Maucroy (Estienne) à Paris , 7 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_2491 ; cote locale : A_6_23. le 2013-09-21 16:00:03.

gorge, vous estes morts. Et si vous ne sçauriez esuiter
deux genres de mort, à sçauoir la mort premiere, qui
est, comme dit Aristote, la desunion de l’ame auec le corps,
& la mort seconde, que Sainct Iean dit estre, la desunion de
l’ame auec Dieu. Vous estes saouls & yures, n’est-il pas vray? Vous en auez iusques à la gorge. Et quand vous auriez vu estomach
meilleur que celuy de l’austruche qui digere le fer, vous ne
pourriez iamais digerer ce qui est entré dans le vostre. C’est
folie de croire qu’il y ait

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Occurrence 26. Anonyme. LE MONOPOLEVR RENDANT GORGE. (1649) chez Pépingué (veuve de Théodore) et Maucroy (Estienne) à Paris , 7 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_2491 ; cote locale : A_6_23. le 2013-09-21 16:00:03.

estes morts. Et si vous ne sçauriez esuiter
deux genres de mort, à sçauoir la mort premiere, qui
est, comme dit Aristote, la desunion de l’ame auec le corps,
& la mort seconde, que Sainct Iean dit estre, la desunion de
l’ame auec Dieu. Vous estes saouls & yures, n’est-il pas vray? Vous en auez iusques à la gorge. Et quand vous auriez vu estomach
meilleur que celuy de l’austruche qui digere le fer, vous ne
pourriez iamais digerer ce qui est entré dans le vostre. C’est
folie de croire qu’il y ait de l’or

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Occurrence 27. Anonyme. LE NOCTVRNE ENLEVEMENT DV ROY HORS DE PARIS,... (1649) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français, latin. Voir aussi E_1_68. Référence RIM : M0_2530 ; cote locale : C_4_4. le 2013-09-24 16:14:06.

par les oreilles,
Et le mener si rondement
Qu’il ne soufflast pas seulement.
Il resolut donc en luy-mesme
De luy faire faire Caresme,
Mais Caresme qui dure plus,
Que ces gros Caresmes joufflus,
Qui finissent le iour de Pasques,
Estans saouls de viandes de Caques.
Caresme, qui fort proprement
Se nomme jeusne seulement.
Tel que celuy de la Rochelle,
Qui mangea toute sa chandelle,
A fricasser friands morceaux
De carosses & de cheuaux.
Et, qui n’ayant plus dequoy frire,

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Occurrence 28. Anonyme. LE NOCTVRNE ENLEVEMENT DV ROY, HORS DE... (1649) chez Cotinet (Arnould) à Paris , 32 pages. Langue : français, latin. Avec permission. Voir aussi C_4_4. Référence RIM : M0_2530 ; cote locale : E_1_68. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-09-24 16:17:16.

par les oreilles,
Et le mener si rondement
Qu’il ne soufflast pas seulement.
Il resolut donc en luy-mesme
De luy faire faire Caresme,
Mais Caresme qui dure plus,
Que ces gros Caresmes joufflus,
Qui finissent le iour de Pasques,
Estans saouls de viandes de Caques.
Caresme, qui fort proprement
Se nomme jeusne seulement.
Tel que celuy de la Rochelle,
Qui mangea toute sa chandelle,
A fricasser friands mourceaux
De carosses & de cheuaux.
Et, qui n’ayant plus de quoy frire

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Occurrence 29. Anonyme. LE PREMIER BABILLARD DV TEMPS EN VERS... (1649) chez Vigne (Nicolas de La) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Page de titre en page 2. Partie 1 de 6, de C_2_15_1 à C_2_15_6. Référence RIM : M0_556 ; cote locale : C_2_15_1. le 2013-02-09 02:28:42.

Sainct Hilaire.

M. DC. XLIX. AVEC PERMISSION. LE PREMIER
BABILLARD
DV
TEMPS
EN VERS
BVRLESQVES.  
PVISQVE Babillard on me nomme
Ie ne veux espargner nul homme,
Ie suis saoul, & remply de vin,
Ie veux parler de Tabarin,
De Tabarin ce Mazinique,
Cet homme peruers & inique,
Qui n’a ny Dieu, ny Foy, ny Loy,
Qui à enleué nostre Roy,
Et fait assieger nostre Ville
Comme vn Meschant & Malhabille
Par

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Occurrence 30. Anonyme. LE PREMIER BABILLARD DV TEMPS EN VERS... (1649) chez Vigne (Nicolas de La) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Page de titre en page 2. Partie 1 de 6, de C_2_15_1 à C_2_15_6. Référence RIM : M0_556 ; cote locale : C_2_15_1. le 2013-02-09 02:28:42.


Deuant Paris on ne fit suiure :
Mais Dieu mercy nos Generaux
En font venir tant qu’il en faut :
Car par terre & par eau,
Dedans charette & bateau
Il en vient telle quantité
Que chacun en est contenté,
Et encore que ie sois yure
Ie diray fort bien que la liure
Du meilleur pain, & plus blanc
Ne vaudra plus doresnauant
Que deux sol, chose asseurée.
I’en ay entendu la criée
Et Ordonnance asseurement
De nos Messieurs du Parlement
Qui par vn Arrest

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Occurrence 31. Anonyme. LE RETOVR DV PRINCE DE CONDÉ dans le ventre... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 11 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_3530 ; cote locale : D_2_44. le 2013-12-08 13:11:22.

Nocher n’osêt ramer,
Crainte qu’il auoit de la rage
Du flot imperieux, baueux & escumant,
Qui le menaçoit d’vn naufrage
Et d’vn triste debris en ce traistre Element.    
On verse abondance de pleurs
Apres estre yure d’allegresse,
L’Aquilon met toutes les fleurs,
Et la terre dans la tristesse,
Apres qu’il a regné content
On voit parêtre le printemps
Qui tant craignêt ce Floride,
Et dont le soin benin, aimable & gracieux,
Cachêt aux traits de

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Occurrence 32. Anonyme. LE TROMPETTE OV HERAVT DV CIEL, Denonçant... (1652) chez [s. n.] à Paris , 23 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3895 ; cote locale : B_16_38. Texte édité par Site Admin le 2013-04-21 04:19:34.

tant de fois victorieuse de plusieurs plus puissans Royaumes que celuy des Messejettes, luy trencha la teste
de sa propre main, la prit & ietta dans vn vaisseau
plain du sang des vaincus, proferant par indignation ces
paroles ; Puis que tu ne t’és pû saouler de sang en ta vie,
saoule t’en en ta mort. Que s’il eust escouté les paroles
de paix de cette pauure veufue & desolée Reine, il ne
fust pas mort auec cette honte que ce fust par la main
fragile d’vne femme ; luy qui auoit esté doüé de tant de
rares

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Occurrence 33. Anonyme. LE TROMPETTE OV HERAVT DV CIEL, Denonçant... (1652) chez [s. n.] à Paris , 23 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3895 ; cote locale : B_16_38. Texte édité par Site Admin le 2013-04-21 04:19:34.

de plusieurs plus puissans Royaumes que celuy des Messejettes, luy trencha la teste
de sa propre main, la prit & ietta dans vn vaisseau
plain du sang des vaincus, proferant par indignation ces
paroles ; Puis que tu ne t’és pû saouler de sang en ta vie,
saoule t’en en ta mort. Que s’il eust escouté les paroles
de paix de cette pauure veufue & desolée Reine, il ne
fust pas mort auec cette honte que ce fust par la main
fragile d’vne femme ; luy qui auoit esté doüé de tant de
rares & heroïques vertus qu’il

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Occurrence 34. Anonyme. L’AGREABLE CONFERANCE DE DEVX NORMANS,... (1652) chez Pousset (Louis) à Paris , 8 pages. Langue : patois normand. Référence RIM : M4_3 ; cote locale : E_1_22. le 2013-01-22 15:08:29.

demein
de lamarende, parcheque ie ne serez macquis de
pous, on bien du tout il faut dire à la basse que nous feiche
des Craules, les Gentis-hommes de nostre pez en menius
en Queresme à dessert en lue de mueze. Colas.En bonne fé
men amy Perrin, ie crée que tu es desia yure, ie le vet à ten
jargon, & à ta rouege troigne. Perrin. Qu’as-tu perdu il
n’en pend pas rien à tes drapeaux : le pouair ay bien, m’en
argent est dans vn petit drapet enuelopait à la liette de mes
griguesche, quand ie serez saut queme tu dis les badaux

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Occurrence 35. Anonyme. L’ASNE DV PROCVREVR Ressuscité. EN VERS... (1649) chez [s. n.] à Paris , 11 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_84 ; cote locale : C_2_13. Texte édité par Site Admin le 2013-02-02 08:50:50.


Sa peau ses bouyaux & sa chair
En vn mot on le voit marcher,
Porter du blé, de la farine
Par vn prodige tres insigne,
Le Meusnier dict en verité
Que son Asne est ressuscité,
Et qu’il commence de reuiure
Vn iour que ce Procureur yure,
Chia sa chair auec ses os
Apres luy donna sur son dos,
Cest Asne d’abbord prit la course
Comme faict vn coupeur de bource,
Il s’en alla droit au Moulin
Le Meusnier le receut enfin,
Il luy fit dire sa fortune
Car cest

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Occurrence 36. Anonyme. L’ASNE ROVGE, DÉPEINT AVEC TOVS ses... (1652) chez Hardouin (Louis) à Paris , 20 pages. Langue : français. Avec permission. Partie 1. Voir aussi B_12_57 (partie 2). Référence RIM : M0_85 ; cote locale : B_12_56. le 2013-02-02 08:56:03.

luy
octroyerent ce qu’on leur vouloit demander, &
ce qu’on leur monstra par escrit estre necessaire
pour le faict du Roy, sans rien dire à l’encontre ;
& estoit la somme demandée de deux millions
cinq cens mille francs, qui estoit assez au cœur
saoul, & plus trop que peu, sans autres affaires, &
supplierent lesdits Estats qu’au bout de deux ans,
ils fussent rassemblez, & que si le Roy n’auoit assez
d’argent, qu’ils luy en bailleroient à son plaisir, &
que s’il auoit guerre, ou quelqu’vn qui

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Occurrence 37. Anonyme. L’ENTRETIEN SECRET DE MESSIEVRS DE LA COVR... (1649) chez Henault (Jean) à Paris , 23 pages. Langue : français, latin. Avec permission. Voir aussi C_7_72. Référence RIM : M0_1244 ; cote locale : A_3_28. le 2013-02-04 12:25:13.

a esté perilleuse. Il frappe leur conduitte d’vn si estrange
aueuglement, qu’on les prendroit pour des hommes, qui marcheroient
dans les tenebres: Et il rend leurs actions si extraordinaires
& si extrauagantes, qu’on les pourroit attribuer à la
passion & à l’yuresse plustost qu’à la raison. Vous le voyez & l’espreuuez maintenant, Messieurs; mais
nous pleurons & gemissons de ce que vous auez reconnu si
tard, ce qu’il estoit necessaire de reconnoistre dés le premier
moment que ce Ministre a voulu s’introduire dans

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Occurrence 38. Anonyme. L’ENTRETIEN SECRET DE MESSIEVRS DE LA COVR... (1649) chez Henault (Jean) à Paris , 23 pages. Langue : français, latin. Avec permission. Voir aussi A_3_28. Référence RIM : M0_1244 ; cote locale : C_7_72. le 2013-02-04 12:23:27.

esté perilleuse. Il frappe leur conduitte d’vn si estrange
aueuglement, qu’on les prendroit pour des hommes, qui marcheroient
dans les tenebres : Et il rend leurs actions si extraordinaires
& si extrauagantes, qu’on les pourroit attribuer à la
passions & à l’yuresse plustost qu’à la raison. Vous le voyez & l’espreuuez maintenant, Messieurs ; mais
nous pleurons & gemissons de ce que vous auez reconnu si
tard, ce qu’il estoit necessaire de reconnoistre dés le premier
moment que ce Ministre a voulu s’introduire

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Occurrence 39. Anonyme. L’ESCHELLE DES PARTISANS. EN VERS... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1177 ; cote locale : C_4_10. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-02-04 15:57:34.

apprestoit dans vne sale,
Il regarde comme on estale,
L’or & l’argent de tous costez,
Que de beaux mets sont apportez,
Que tout va d’ordre, & qu’on ordonne
Ce qui duiroit à sa personne ;
Tous les galands de ce festin
Estans Saouls ne parloient Latin,
Mais dans leur langage ordinaire
Il discouroient de leur affaire,
Et faisoient comme vn resultat
De ce qu’ils tiroient de l’Estat,
Ils parloient de leurs heritages,
De leurs champs, de leurs mariages,
De leurs Offices,

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Occurrence 40. Anonyme. L’ESPRIT DV FEV ROY LOVIS LE IVSTE A LA... (1652) chez [s. n.] à Paris , 31 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1286 ; cote locale : B_4_19. Texte édité par Site Admin le 2013-02-05 11:41:52.

nous n’eusmes part le feu Cardinal ny
moy. Vous oubliastes les morts, pour penser aux
viuans. La douceur d’vn vin delicieux que vous
goustiez cependant auec plaisir, n’empeschoit pas
que les vapeurs ne vous en montassent au cerueau.
Toute vostre suite estoit yure de ioye & de bonne
chere, & Dieu sçait, si dans vostre retraitte,
qui se faisoit tousiours à la fraicheur d’vne belle
nuit, les pauures cheuaux de carrosse, qui seuls
entre les animaux dont vous estiez accompagnée,
estoient à jeun, en auoient alors à

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Occurrence 41. Anonyme. L’HONNEVR DV MINISTRE ESTRANGER, ENSEVELY... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Avec permission.. Référence RIM : M0_1662 ; cote locale : A_3_78. le 2013-04-26 15:39:05.

plus basse
partie estoit de cet edifice estoit si nette & si purifiée, il
est vray que s’il eust fallu autant de pain à la riuiere pour
assouuir la rage de sa faim qu’il luy a fallu de bois nous eusions
apprehendez, de n’en point auoir pour nous mais elle
est saoule & doresnauant, son enfluré se diminura a vn Prince
malheureux, que tu dois regretter ces entreprises puis qu’il
te procurent l’abandon de tous ceux qui ont eu de l’amour
pour toy.   N’auez vous iamais fait reflexion sur ce que raporte l’Escriture

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Occurrence 42. Anonyme. L’INTEREST DES PROVINCES. (1649) chez Pépingué (veuve de Théodore), Maucroy (Estienne) à Paris , 12 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1714 ; cote locale : E_1_26. le 2013-06-08 08:52:00.

des maux que cette
Reyne des Villes, & maintenant la plus malheureuse
du monde souffre dans vne infinité de peuple, que
des bourreaux veulent faire mourir de faim. Helas !
combien de personnes innocentes souffrent ? Combien
y en a-il qui ne mangent pas à demy leur saoul ?
Combien sont-ils à la veille de mourir de faim ? Dieu
a pardonné à Niniue à raison des enfans, & des simples
gens, qui ne sçauent discerner entre la main droite &
la main gauche, & a arresté le cours de sa vengeance
en consideration mesme des

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Occurrence 43. Anonyme. L’ORPHEE GROTESQVE, AVEC LE BAL RVSTIQVE.... (1649) chez Martin (Sébastien) à Paris , 20 pages. Langue : français. Avec permission, et achevé d'imprimer au colophon, daté du 18 mai 1649. Partie 1. Voir aussi C_8_10 (partie 2). Référence RIM : M0_2634 ; cote locale : C_8_9. le 2013-06-10 08:26:36.

Si elle plaist dans le public comme elle fait dans le particulier,
ie puis dire que ce ne sera pas la premiere de luy qui aura esté bien receuë. L’ORPHEE GROTESQVE,
auec le Bal rustique. En vers Burlesques.  
VN Violon yure à sa Feste
La nuict m’a tant rompu la teste,
M’a tant lassé dans mon grabat
Par sa musique de sabat,
Qu’en dépit de sa serenade
Dont i’ay l’oreille encor malade,
Ie peins d’ancre & non de couleur,
Ce Menestrier de

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Occurrence 44. Anonyme. L’ORPHEE GROTESQVE, AVEC LE BAL RVSTIQVE.... (1649) chez Martin (Sébastien) à Paris , 20 pages. Langue : français. Avec permission, et achevé d'imprimer au colophon, daté du 18 mai 1649. Partie 1. Voir aussi C_8_10 (partie 2). Référence RIM : M0_2634 ; cote locale : C_8_9. le 2013-06-10 08:26:36.

fol & sa folie enfin,
Estoient deuorez par la faim,
Pire que l’Orque d’Andromede
« Si par hazard qui souuent aide,
Les fous, comme les estourdis, »
Il n’eust vû d’vn salmigondis,
Reliquat d’vn banquet de faunes
Qui ronfloient yures sous des aunes ;
Cét affamé Menestrier
Mangeant sans se faire prier,
Eust pû de rage & de famine,
Manger Pluton & sa cuisine :
La soif fit à ce pauure escroc,
Vuider, presser, succer vn broc,
Et destramper de vin la lie
De

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Occurrence 45. Anonyme. L’ORPHEE GROTESQVE, AVEC LE BAL RVSTIQVE.... (1649) chez Martin (Sébastien) à Paris , 20 pages. Langue : français. Avec permission, et achevé d'imprimer au colophon, daté du 18 mai 1649. Partie 1. Voir aussi C_8_10 (partie 2). Référence RIM : M0_2634 ; cote locale : C_8_9. le 2013-06-10 08:26:36.

hure & barbe arrachées ;
Son mal trouue vn fleuue d’oubly,
Au vin Grec plus fort que chably ;
Apres cette franche lipée
Qu’il vient de prendre à la pipée,
Adieu le veuuage & l’ennuy ;
Il est changé ce n’est plus luy,
Vn veuf saoul ne songe qu’à rire,
Et chante mieux qu’il ne soûpire :
Ce bon repas fait au profit
Du Menestrier déconfit,
Il esbat sa panse fourée
A trauers bois iusqu’à l’orée,
Chante & met sur geresolut,
Sa vielle qui fringotte en

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Occurrence 46. Anonyme. REFVTATION DE LA PIECE DE PONTOISE... (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 31 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_3067 ; cote locale : B_15_16. le 2013-02-24 13:24:53.

du remede qu’on luy doit necessairement
donner, tant il se trouue abatu sous l’effort de ses
vniuerselles tyrannies. Per tria mouetur terra, &
quartum non potest sustinere, dit la mesme sagesse,
qui sont quand le seruiteur regne, quand le fol se saoule des biens d’autruy, quand la femme se
rend insupportable, & quand le valet veut estre
heritier de son maistre. Ce sont des miserables
reprouuez, dit elle en continuant, qui ne songent
iamais qu’a manger les pauures de la terre & les
necessiteux d’entre

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Occurrence 47. Anonyme. REFVTATION DE LA PIECE DE PONTOISE... (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 31 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_3067 ; cote locale : B_15_16. le 2013-02-24 13:24:53.

que
vous passiez pour insensé en parlant comme cela,
ou il faut que vous ayez pris à tasche de vous railler
de cét infame : Si nos Princes seruoient la France
comme il la sert, il y a long-temps que l’Espagnol
seroit nostre Maistre. Demandez aux peuples
qui les saoule & qui les maintient ? Demandez
à la frontiere qui l’attaque & qui la defend ?
Demandez à la Catalogne qui la secourt & qui
l’abandonne ? Demandez à l’Espagne qui la sert & qui la combat ? Et sur ces tesmoignages publics
faites

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Occurrence 48. Anonyme. SVITTE DE L’ORPHEE, AVEC LES BACCHANTES OV... (1649) chez Martin (Sébastien) à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission. Partie 2. Voir aussi C_8_9 (partie 1). Référence RIM : M0_2634 ; cote locale : C_8_10. le 2013-06-10 08:30:24.

vers Burlesques.  
TEL qui pour dormir ou pour boire
Ne lasche rien de sa memoire,
Dira que i’estois enchanté
De ce chantre que i’ay chanté ;
Que ma ceruelle estoit coëffée
De cette archi-vielle d’Orphée,
Et qu’yure, ou du moins endormy,
Ie ne fis qu’vn compte à demy :
Mais mon comptant roulle assez preste,
Pour m’acquitter bien-tost du reste,
Et puis qu’on m’en fait souuenir,
A tout bon compte reuenir.
Le Vielleur veuf de sa Femelle
S’en

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Occurrence 49. Anonyme. SVITTE DE L’ORPHEE, AVEC LES BACCHANTES OV... (1649) chez Martin (Sébastien) à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission. Partie 2. Voir aussi C_8_9 (partie 1). Référence RIM : M0_2634 ; cote locale : C_8_10. le 2013-06-10 08:30:24.


Il tombe auec elle d’accord,
Orphée ils ont iuré ta mort.
Quel si gueux violon t’enuie,
& voudroit donner de ta vie
Les vieilles gregues d’vn pendu,
Depuis que Venus t’a vendu,
A ces yurognesses de Thrace,
Qui tiennent l’yuresse de race,
Et s’embeguinent le cerueau
D’vne iatte de vin nouueau.
La moindre n’en est pas sevrée,
Bacchus leur donne fa livrée,
Vois-tu sous leurs fronts bourgeonnez
Flamber les rubis de leurs nez :
Leurs trognes d’yuresse

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Occurrence 50. Anonyme. SVITTE DE L’ORPHEE, AVEC LES BACCHANTES OV... (1649) chez Martin (Sébastien) à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission. Partie 2. Voir aussi C_8_9 (partie 1). Référence RIM : M0_2634 ; cote locale : C_8_10. le 2013-06-10 08:30:24.

tiennent l’yuresse de race,
Et s’embeguinent le cerueau
D’vne iatte de vin nouueau.
La moindre n’en est pas sevrée,
Bacchus leur donne fa livrée,
Vois-tu sous leurs fronts bourgeonnez
Flamber les rubis de leurs nez :
Leurs trognes d’yuresse enfumées
Et leurs mains de tyrses armées,
Auec leurs piques d’eschalas
Contrefaire icy les Pallas.
Oys-tu ces maudites Menades
Dans leurs fieres Pantalonades
Ioüer sur le cul d’vn chaudron
D’autres airs que ceux de Guedron,

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Occurrence 51. Anonyme. SVITTE DE L’ORPHEE, AVEC LES BACCHANTES OV... (1649) chez Martin (Sébastien) à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission. Partie 2. Voir aussi C_8_9 (partie 1). Référence RIM : M0_2634 ; cote locale : C_8_10. le 2013-06-10 08:30:24.


Contrefaire icy les Pallas.
Oys-tu ces maudites Menades
Dans leurs fieres Pantalonades
Ioüer sur le cul d’vn chaudron
D’autres airs que ceux de Guedron,
Dont ces Amazones barbares
Sonnent leurs horribles fanfares :
Cette meutte yure court aux bois
Mettre son gibier aux abois,
Lors qu’au son de sa vielle il berce
Sa raison cheute à la renuerse ;
On va bien malgré vielle & son
Le bercer d’vne autre façon,
Quand desia la meutte le fleure,
Ce fou

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Occurrence 52. Anonyme. SVITTE DE L’ORPHEE, AVEC LES BACCHANTES OV... (1649) chez Martin (Sébastien) à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission. Partie 2. Voir aussi C_8_9 (partie 1). Référence RIM : M0_2634 ; cote locale : C_8_10. le 2013-06-10 08:30:24.

estre à la noce
Il seroit décontenancé,
Prés ce mal’heureux fracassé
Sur qui cette race ennemie
Fait la premiere anatomie :
Et qui pis est sans bistoury
Dont le pauure homme estoit mary.
Mais quoy qu’au lieu de l’art l’yuresse,
Le dissequast tout sans iustesse
De la prend son extraction
Damoiselle dissection
Quand le gibet rend quelque obene
Aux charcutiers de viande humaine
Concluons mieux cét entretien,
Ie cognoist des femmes de bien
Ou qui du moins en

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Occurrence 53. Brousse, Jacques [?] /... . LE REVERS DV MAVVAIS TEMPS PASSÉ ET LA... (1649) chez Coulon (Antoine) à Paris , 15 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_3545 ; cote locale : A_8_21. le 2013-12-28 15:43:16.

Ce n’est pas peu de voir vn
ennemy conuerty de la sorte, & se rendre en vn moment de temps
vostre parfait amy. Les maux qu’il vous a faits, sont autant de roses
qui croistront à ce Printemps dans le parterre de vostre valeur;
Il vous a fait ieusner afin de vous mieux saouler puis apres; Il vous
a fait patroüiller dans les bouës durant vne fascheuse saison d’Hyuer,
à dessein de vous rendre le pied feme & sec durant l’aymable
Printemps; Il vous a fait trembler, pour vous r’assurer durant
les tempestes que peut former vn

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Occurrence 54. Saint-Julien,? [?]. LE COVRRIER BVRLESQVE DE LA GVERRE DE PARIS,... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 32 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anuers, "Et se vend à Paris, au Palais". Partie 1. Voir aussi A_9_9 (partie 1). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_814 ; cote locale : D_1_14. le 2013-07-22 15:47:33.


Picque, mousquet, ou hallebarde,
Et d’estre chez leurs Officiers
Aux mandemens particuliers :
De venir quand on les appelle
En faction ou sentinelle,
Selon l’ordre du Caporal,
Qui bien souuent est vn brutal,
Tousiours ignorant, parfois yure ;
Mais bien qu’il ne sçache pas viure,
Fit il en commandant vn rot,
Il faut suiure sans dire mot,
Et là prendre mainte roupie,
Si le Caporal vous oublie,
S’il cause, s’il dort ou s’il boit,
Sans oser sortir de l’endroit,

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Occurrence 55. Saint-Julien,? [?]. LE COVRRIER BVRLESQVE DE LA GVERRE DE PARIS,... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 32 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anuers, "Et se vend à Paris, au Palais". Partie 1. Voir aussi A_9_9 (partie 1). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_814 ; cote locale : D_1_14. le 2013-07-22 15:47:33.

casque valoit moins qu’vn pot,
Vne brette qu’vne lardoire,
Coup à donner que coup à boire,
Et que le corps d’vn trespassé
Valloit bien moins qu’vn pot cassé,
Vn Cabaret mieux qu’vne garde,
Vne plume qu’vne hallebarde,
Mourir saouli que mourir de faim,
Voulans que dés le lendemain
Nos Deputez fussent en voye.   5. Mars.  
Ce iour nous eusmes de la ioye
D’apprendre qu’à la fin du temps
Nos soldats faisoient battre aux chãps,
Eux que pour leur long

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Occurrence 56. Saint-Julien,? [?]. LE COVRRIER BVRLESQVE DE LA GVERRE DE PARIS,... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 32 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anuers, "Et se vend à Paris, au Palais". Partie 1. Voir aussi A_9_9 (partie 1). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_814 ; cote locale : D_1_14. le 2013-07-22 15:47:33.

soulagement.   20. Mars.  
Ce iour ordonnance Royalle
Dessus la plainte generalle
qu’auoient faite nos Escheuins,
qui n’estoient pas des quinze-vingts,
Voulut qu’on nous donnast des viures,
Pain & vin, dequoy nous rendre yures,
Et boire en diable à la santé
De sa Chrestienne Maiesté,
De toutes parts, par eau, par terre,
Librement comme auant la guerre
Le commerce estant restably,
Et le reste mis en oubly :
Bonne nonuelle pour la pance.    

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Occurrence 57. Saint-Julien,? [?]. LE COVRRIER BVRLESQVE DE LA GVERRE DE PARIS,... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 28 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anvers; "Et se vend à Paris, au Palais". Partie 1. Voir aussi D_1_14 (partie 1). Dans Choix II de Moreau.. Référence RIM : M0_814 ; cote locale : A_9_9. le 2013-07-22 15:50:23.

casque valoit moins qu’vn pot,
Vne brette qu’vne lardoire,
Coup à donner que coup à boire,
Et que le corps d’vn trespassé
Valoit bien moins qu’vn pot cassé,
Vn Cabaret mieux qu’vne garde,
Vne plume qu’vne hallebarde,
Mourir saoul, que mourir de faim,
Voulans que dés le lendemain
Nos Deputez fussent en voye.   3 Mars  
Ce iour nous eusmes de la ioye
D’apprendre qu’à la fin du temps
Nos soldats faisoient battre aux chãps,
Eux que pour leur long

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Occurrence 58. Saint-Julien,? [?]. LE COVRRIER BVRLESQVE DE LA GVERRE DE PARIS,... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 28 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anvers; "Et se vend à Paris, au Palais". Partie 1. Voir aussi D_1_14 (partie 1). Dans Choix II de Moreau.. Référence RIM : M0_814 ; cote locale : A_9_9. le 2013-07-22 15:50:23. Mars.  
Ce iour Ordonnance Royalle
Dessus la plainte generalle
Qu’auoient faite nos Escheuins,
Qui n’estoient pas des Quinze-vingts,
Voulut qu’on nous donnast des viures,
Pain & vin, dequoy nous rendre yures,
Et boire en diable à la santé
De sa Chrestienne Majesté,
De toutes parts, par eau, par terre,
Librement comme auant la guerre
Le commerce estant restably,
Et le reste mis en oubly :
Bonne nouuelle pour la pance.    

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Occurrence 59. Saint-Julien,? [?]. LE DIXIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT... (1649) chez Boudeville (Claude) à Paris , 12 pages. Langue : français. Partie 10 de 12. Voir Pièces de C_2_42_01 à C_2_42_12. Référence RIM : M0_2848 ; cote locale : C_2_42_10. Texte édité par Site Admin le 2013-02-12 14:43:11.

autres lieux Mazarins,
De nous deliurer aucuns grains,
Disans qu’ils n’auoient point eu d’ordre
De laisser passer dequoy mordre,
Sur cette plainte nostre Roy
A fait vne espece de Loy
De fournir à Paris des viures
Auec vin dequoy nous rendre yures,
Et boire en diable à la santé
De sa Chrestienne Majesté ;
De toutes parts par eau, par terre,
Librement comme auant la guerre,
Le commerce estant restably,
Et le reste mis en oubly ;
Nonobstant laquelle Ordonnance,

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Occurrence 60. Saint-Julien,? [?]. LE SECOND COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT... (1649) chez Boudeville (Claude) à Paris , 12 pages. Langue : français. Partie 2 de 12. Voir Pièces de C_2_42_01 à C_2_42_12. Référence RIM : M0_2848 ; cote locale : C_2_42_02. le 2013-02-12 14:20:34.


A leurs Trouppeaux espouuantez,
Enfin telle fut la ruyne
Que fit la trouppe Mazarine
Qu’apres les meubles les meilleurs
Qui furent pris par ces volleurs
Ils rompirent auec rage
Les reliques dé ce naufrage,
Entr’autres plusieurs pleins tonneaux
Tant de vins viels que de tonneaux
Quand ils furent saouls comme dogues
Aussi deux de leurs Chefs tres-rogues,
Furent enuoyez deuant Dieu
Par les habitans de ce lieu.   Fin du second Courrier.

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Occurrence 61. Saint-Julien,? [?]. LE SIXIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT... (1649) chez Boudeville (Claude) à Paris , 12 pages. Langue : français. Partie 6 de 12. Voir Pièces de C_2_42_01 à C_2_42_12. Référence RIM : M0_2848 ; cote locale : C_2_42_06. le 2013-02-12 14:29:06.

lance,
Leur Capitaine, & s’il les tance,
Endurer sa correction
Et souffrir iusqu’au morion :
De venir quand on les appelle
En faction ou sentinelle
Selon que veut le caporal
Qui bien souuent est vn brutal,
Tousiours ignorant, parfois yure,
Mais bien qu’il ne sçache pas viure,
Fit-il en commandant vn rot,
Il faut suiure sans dire mot
Et là prendre mainte roupie
Si le caporal vous oublie
S’il cause, s’il dort, ou s’il boit,
Sans oser sortir de l’endroit,

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Occurrence 62. Sandricourt,? de [?]. L’ESTAT PRESENT DE LA FORTVNE DE TOVS LES... (1652) chez [s. n.] à Paris , 16 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1301 ; cote locale : B_2_24. le 2013-02-05 15:52:58.

à bon marché, si nous pouuons en demeurer là.   La Normandie. I’auray mon tour aprés les autres. La Bretagne. Tout est Bretagne, & ie suis à la paille iusqu’au
ventre, tandis que les autres ieusnent tout leur fils
de putain de saoul, & s’entrebattent comme cheuaux. L’Europe. Dieu m’aime, il me visite en toutes sortes de
façons. VILLES INTERESSÉES
dans les Troubles de la France. Compiegne. Iamais l’vn ne perd que l’autre ne gaigne. La

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Occurrence 63. Anonyme. APOLOGIE POVR MESSIEVRS DV PARLEMENT CONTRE... (1649) chez Vigne (Nicolas de La) à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_125 ; cote locale : A_2_12. le 2014-12-02 14:42:14.

d’vn Ministre d’Estat,
l’attentat qu’il a commis en la personne du Roy tres-Chrestien,
les intelligences qu’il auoit auec l’estranger,
enfin les cris de toute la France qui se plaint
qu’il luy a tiré iusques à la derniere goute de son sãg
pour s’en saouler comme vne Harpie affamee: &
puis apres auoir eu la connoissance de tous ces excés,
il auroit fermé l’oreille à la Iustice, luy qui fait profession
de la rendre à ceux qui la demandent, & n’auroit
pas eu le courage d’estoufer tant de maux

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Occurrence 64. Anonyme. LE VERITABLE CONTRE LE MENTEVR. Mentita est... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_3926 ; cote locale : B_10_8. le 2014-01-04 15:21:42.

trouuer creance parmy
les peuples : Mais helas ! ce meschant n’a trauaillé
à cette paix que pour trouuer moyen
de nous trauailler puis apres, par de plus longues
& de plus furieuses guerres : & bien que
le feu Roy luy ayt fait des honneurs capables
de saouler les plus grands & les plus ambitieux
de son Royaume, ce n’a pas esté par son
mouuement ny par l’aueu de ses bons seruiteurs,
mais par la persuasion tyrannique du
Cardinal de Richelieu, qui le voulant faire
succeder à la place qu’il tenoit dans le

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Occurrence 65. Anonyme. LES DERNIERES PAROLES DV ROY D’ANGLETERRE,... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_1037 ; cote locale : A_5_1. le 2014-02-04 16:26:42.

tenant vne coëffe en la main & vn
mouchoir; & apres auoir esté assez long-temps
à genoux, il prend sa coëffe qu’il met sur sa teste,
& resserre ses cheueux dedans, puis se bande
les yeux luy-mesme auec son mouchoir, & s’estant
mis sur le posteau, dit: Assouuis, Peuple
cruel & barbare, maintenant ta rage, saouletoy
du sang de ton Prince, que tu as tant desiré.
Cela fait, les deux bourreaux masquez, ie ne
puis dire le reste, le cœur me saigne, & la main
me tremble.  

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Occurrence 66. Anonyme. LES DIVINS ARTICLES DE LA PAIX GENERALE. (1649) chez Remy (veuve de Jean) à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_1165 ; cote locale : A_3_20. le 2014-02-11 12:46:05.

viennent, ausquels vous desirez la Paix que vous mesprisez
à cette heure. Vous la rebuttez maintenant, mais le temps
viendra que vous la reclamerez & que ne la pourrez plus obtenir.
Vous voulez de la guerre vous en voulez, mais assurez-vous
que vous en aurez tout vostre saoul. O la rigueur & la
fureur extréme que ce fleau de Dieu exercera sur vous! i’en
tremble des ja pour vous, & ne puis enuisager qu’auec horreur
les horribles chastimens que vos diuorces, & massacres
attirent sur vos testes.   Regarde Chrestienté,

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Occurrence 67. Anonyme. LES ENTRETIENS DE S. MAIGRIN ET DE MANZINI,... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_1251 ; cote locale : B_9_32. le 2014-02-11 16:18:32.

sur la riue de deça, & de ce qu’il auoit tant
eu de peine depuis plusieurs iours. Cependãt le pauure
petit Mazarineau fut admis dans la mortelle,
barque ou Caron le tenant, luy dist, qu’il falloit
gager le vin, ou qu’autrement, il le feroit
boire tout son saoul, d’vn eau qui n’auoit pas le
goust si bon que ce ius de cerises confites, qu’on
nomme communément eau clairette. Le pauure
garçon, quelque mine qu’il fist auparauant,
n’auoit pas le sout, de façon que faute de pouuoir
payer vne partie de ce qu’il auoit

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Occurrence 68. Anonyme. LES LETTRES DE MONSEIGNEVR LE PRINCE A SON... (1652) chez Vivenay (Nicolas) à Paris , 20 pages. Langue : français. Les pages 7 et 8 sont blanches. Voir aussi C_12_11. Référence RIM : M0_2271 ; cote locale : B_7_1. le 2014-02-16 14:18:33.

vne
vengeance des iniures qu’il a receuës qu’vn
secours qui est offert à la France pour se
deffendre de l’oppression d’vn estranger qui
entre à main armée pour se iustifier, dit-il,
mais plutost pour trouuer dans l’espanchement
du sang des peuples dequoy saouler sa
cruauté & satisfaire son ambition. Il porte
auec le fer & le feu l’or & l’argent, par des
presens qu’il fait conduire pour surprendre
la tendre ieunesse de nostre Monarque, &
ne se soucie point de sacrifier ses voleries, &
pillages

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Occurrence 69. Anonyme. LES LETTRES DE MONSEIGNEVR LE PRINCE A SON... (1652) chez Vivenay (Nicolas) à Paris , 20 pages. Langue : français. Les pages 7 et 8 sont blanches. Voir aussi B_7_1. Référence RIM : M0_2271 ; cote locale : C_12_11. le 2014-02-16 14:22:29.

vne
vengeance des iniures qu’il a receuës qu’vn
secours qui est offert à la France pour se
deffendre de l’oppression d’vn estranger qui
entre à main armée pour se iustifier, dit-il,
mais plutost pour trouuer dans l’espanchement
du sang des peuples dequoy saouler sa
cruauté & satisfaire son ambition. Il porte
auec le fer & le feu l’or & l’argent, par des
presens qu’il fait conduire pour surprendre
la tendre ieunesse de nostre Monarque, &
ne se soucie point de sacrifier ses voleries, &
pillages

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Occurrence 70. Anonyme. LES TRIOLETS DE LA COVR, A L’ARRIVÉE DE... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 7 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3852 ; cote locale : B_12_24. le 2014-03-01 13:58:19.

 
Il a quantité d’Allemans
Qui se saoüllent comme Polacres,
Aux despens de nos Paysans
Il a quantité d’Allemans,
Le Diable soit fait de ses Gens,
Que ne fussent-ils dans la Parque,
Il a quantité d’Allemans,
Qui se saoullent comme Polacres.    
Qu’il a de braues Mareschaux,
En bref il faut que ie les nomme,
D’Hoquincourt, d’Aumont ses vassaux
Qu’il a de braues Mareschaux,
Seneterre, tous tes Trauaux,
Ne pourront point sauuer cét homme,

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Occurrence 71. Anonyme. LETTRE ESCRITE A MONSIEVR LE COMTE DE... (1649) chez Variquet (Pierre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Voir aussi C_3_38. Référence RIM : M0_2209 ; cote locale : A_5_85. le 2014-06-15 01:10:53.

du Ciel, ou au cours ordinaire de la
Nature, cette legereté des François. Il me souuient que nous
attribuons quelquefois la cause à vn esprit naturellement
coulant & sautelant sur vne infinité d’objets, qui fait qu’en
goustant de tout ce qu’il touche, il ne se saoule de rien, &
ressemble aux papillons qui volent sur toute sorte de fleurs,
sans conuertir le suc en rien de bon: Quelque fois aussi a
vne auidité extreme qui le tient tousiours alteré & dans l’estime
de l’aduenir, autant que dégousté du present &

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Occurrence 72. Anonyme. LETTRE ESCRITE A MONSIEVR LE COMTE DE... (1649) chez Variquet (Pierre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Voir aussi A_5_85. Référence RIM : M0_2209 ; cote locale : C_3_38. le 2014-06-15 01:12:52.

du Ciel, ou au cours ordinaire de la
Nature, cette legereté des François. Il me souuient que nous
attribuons quelquefois la cause à vn esprit naturellement
coulant & sautelant sur vne infinité d’objets, qui fait qu’en
goustant de tout ce qu’il touche, il ne se saoule de rien, &
ressemble aux papillons qui volent sur toute sorte de fleurs,
sans conuertir le suc en rien de bon : Quelquefois aussi a
vne auidité extreme qui le tient tousiours alteré & dans l’estime
de l’aduenir, autant que dégousté du present &

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Occurrence 73. Anonyme. MANIFESTE DE LA VILLE DE PARIS, CONTRE LE... (1652) chez Guillemot (veuve de Jean) à Paris , 27 pages. Langue : français, latin. Avec permission.. Référence RIM : M0_2362 ; cote locale : B_11_20. le 2014-06-23 07:09:13.

vn Dieu tutelaire de la
France, & à son Restaurateur. Ce n’estoit pas pour auoir combattu des hommes qu’on receuoit
autresfois des Encens & des Sacrifices, mais pour auoir deffait
des Monstres qui auoient deserté des pays entiers, & qui s’estoient
saoulez de sang. Le Mazarin n’est pas vn ennemy moins dangereux. C’estoit
vn ver dans sa naissance, rampant sur la terre, mais qui est
deuenu monstrueux par la corruption generale de l’Estat : il estoit
sorty du Royaume, mais comme il n’y a point d’air plus

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Occurrence 74. Anonyme. MANIFESTE DE LA VILLE DE PARIS, CONTRE LE... (1652) chez Guillemot (veuve de Jean) à Paris , 27 pages. Langue : français, latin. Avec permission.. Référence RIM : M0_2362 ; cote locale : B_11_20. le 2014-06-23 07:09:13.

soulagement
des Peuples, & la compassion qu’on a euë de leurs
miseres & de leurs calamitez. Ce fut la cause il y a
trois ans de l’enleuement du Roy & du siege de Paris.
Il demanda dés lors la vie de nos plus Illustres Citoyens : Il se voulut saouler de sang & de carnage,
& abandonner cette grande & florissante Ville au
pillage, & à la fureur des Estrangers & des Nations
ennemies.   Dans cet attentat si horrible le Cardinal Mazarin
n’eust pû éuiter le dernier supplice, si nous

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Occurrence 75. Anonyme. MAXIMES MORALES ET CHRESTIENNES, POVR LE... (1649) chez Besongne (Cardin) à Paris , 16 pages. Langue : français. Avec permission (répétée au colophon). Partie 1. Voir aussi A_6_9 (partie 2) et C_6_6 (partie 1) et C_6_7 (partie 2). Dans Choix I de Moreau.. Référence RIM : M0_2427 ; cote locale : A_6_8. le 2014-06-30 04:11:49.

des abus qui s’estoient
glissez insensiblement contre les Loix & les
Ordonnances, au preiudice des suiets du Roy, par l’auarice
& l’irreligion non seulement des Ministres d’Estat,
mais encor d’vne infinité de petites sangsues qui
ne se pouuoient saouler du sang de leurs freres.  

VI Il y a obligation en tous les suiets à prier Dieu pour
le Roy. C’est vn deuoir que nous apprenons du diuin
Apostre, c’est l’vsage de toute l’Eglise qui en fait memoire
dans le plus sublime de ses misteres

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Occurrence 76. Anonyme. MAXIMES MORALES, ET CHRESTIENNES, POVR LE... (1649) chez Besongne (Cardin) à Paris , 16 pages. Langue : français. Avec permission (répétée au colophon). Partie 1. Voir aussi C_6_7 (partie 2), A_6_8 (partie 1) et A_6_9 (partie 2). Dans Choix I de Moreau.. Référence RIM : M0_2427 ; cote locale : C_6_6. le 2014-06-30 04:12:54.

des abus qui s’estoient
glissez insensiblement contre les Loix & les Ordonnances,
au preiudice des suiets du Roy, par l’auarice & l’irreligion
non seulement des Ministres d’Estat, mais encore
d’vne infinité de petites sangsuës, qui ne se pouuoient
saouler du sang de leurs freres.  

VI. Il y a obligation en tous les suiets à prier Dieu pour
le Roy. C’est vn deuoir que nous apprenons du diuin
Apostre, c’est l’vsage de toute l’Eglise qui en fait memoire
dans le plus sublime de ses

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Occurrence 77. Anonyme. MIROIR ROYAL OV FIDELE POVRTRAICT DV... (1649) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français. Signé J. G. D. en page 4. Voir aussi A_6_18. Référence RIM : M0_2481 ; cote locale : E_1_48. le 2014-07-06 04:03:49.

2. Qu’il ne faut iamais faire par ses Lieutenans ce qu’il
pourra dignement faire luy-mesme. 3. Qu’il voye tout, qu’il oye tout, qu’il pouruoye à tout. 4. Qu’il n’ait point de fauoris que les vaillans & les sages. 5. Que du miel de ses abeilles il ne saoule point les
frelons. 6. Que d’habilles hommes facent d’en en an le tour de
l’Europpe, pour attirer à son seruice les personnes du plus
haut merite. 7. Qu’il apprenne plusieurs langues afin d’aimer plusieurs
nations & d’estre aimé

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Occurrence 78. Anonyme. MIROIR ROYAL OV FIDELE POVRTRAICT DV... (1649) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français. Signé J. G. D. en page 4. Voir aussi E_1_48. Référence RIM : M0_2481 ; cote locale : A_6_18. le 2014-07-06 04:06:51.

2. Qu’il ne faut iamais faire par ses Lieutenans ce qu’il
pourra dignement faire luy mesme. 3. Qu’il voye tout, qu’il oye tout, qu’il pouruoye à tout. 4. Qu’il n’ait point de fauoris que les vaillans & les sages. 5. Que du miel de ses abeilles il ne saoule point les
frelons. 6. Que d’habilles hommes facent d’en en an le tour de
l’Europpe, pour attirer à son seruice les personnes du plus
haut merite. 7. Qu’il apprenne plusieurs langues afin d’aimer plusieurs
nations & d’estre aimé

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Occurrence 79. Anonyme. REMERCIMENT DE PARIS A MONSEIGNEVR LE DVC... (1649) chez Langlois (Denis) à Paris , 15 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3275 ; cote locale : C_8_47. le 2014-08-24 14:46:44.

pas épargné
Auant le temps de la misere
Faisoient depuis fort triste chere,
Chacun mangeoit son petit fait ;
Et beaucoup d’enfans de Iafet
Qui n’auoient pas la panse pleine,
Apprenoient à tirer la laine
Pour auoir dequoy se saouler
Au hazard de mourir en l’air.
Voila la miserable vie
Dont ie n’auois aucune enuie,
Mais qu’on a faite malgré moy
Depuis l’éloignement du Roy.
Pendant sept mois ; O Dieu ! quel terme ?
Comment pouuoir demeurer ferme
Sans

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Occurrence 80. Anonyme. REQVESTE PRESENTEE A MONSEIGNEVR LE PRINCE... (1649) chez Bessin (Nicolas) à Paris , 12 pages. Langue : français. Dans Choix I de Moreau. Référence RIM : M0_3501 ; cote locale : C_8_55. le 2014-09-21 08:08:48.

vaut mieux que celuy du Rhin :
Que c’est chose fort lamentable
De te voir si souuent à table
Brinder auec les Allemans,
Qui font pis que les Musulmans,
Qu’au lieu de t’en faire vne escorte,
Tu dois renuoyer leur cohorte,
Puis qu’estans saouls comme pourceaux
Ils iettent le vin des tonneaux :
Que l’Estranger ne vient en France,
Que pour augmenter sa cheuance,
Témoin les hupez Polonois,
Qui font pis qu’vn voleur ez bois ;
Que de peur la fille à Cardine,
Les

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Occurrence 81. Anonyme. RESPONCE FAITE PAR VN RELIGIEVX DE L’ORDRE... (1649) chez Brunet (Jean) à Paris , 7 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3448 ; cote locale : A_8_77. le 2014-09-23 14:43:15.

vne retraite
à volleurs; ne luy en desplaise, ce n’est pas suiure l’Euangile
non plus que de deffendre de donner des viures à Paris à
peine de la vie, moins encore d’appeller les estrangers pour
opprimer Paris, les François qu’ils a corrompue ne desirant
se saouler du sang de leurs freres par des cruautez & inhumanitez
innombrables. Et neantmoins les François si miserablement traittez les
larmes aux yeux & les sanglots à la bouche, prient Dieu de
faire misericorde au Cardinal des meurtres, vols, viols, incendies

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Occurrence 82. D. B. [signé] / Cyrano de... . LA SYBILLE MODERNE, OV L’ORACLE DV TEMPS. (1649) chez Brunet (Jean) à Paris , 15 pages. Langue : français. Voir aussi C_10_25 et E_1_83.. Référence RIM : M0_3738 ; cote locale : A_7_29. le 2014-12-10 12:43:01.

pour vn Gouuerneur qui souffroit que la Chambre du Roy
retentit dans le ieu de mille blasphemes, pour luy apprendre
à estre deuot, apres auoir peut-estre oüy dire que ceux de Lacedemone rendoient leurs enfans sobres à force de
leur montrer leurs esclaues yures. Il eut esté plus aisé de
souscrire à l’opinion des Sceptiques & d’Anaxagore qui
ont soustenu que le feu ne brusloit point, & que la neige
estoit noire.   Il y auoit quelque chose de Religieux & de sainct dans
la coustume de ces anciens, qui

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Occurrence 83. D. B. [signé] / Cyrano de... . LA SYBILLE MODERNE, OV L’ORACLE DV TEMPS. (1649) chez Brunet (Jean) à Paris , 15 pages. Langue : français. Voir aussi A_7_29 et E_1_83.. Référence RIM : M0_3738 ; cote locale : C_10_25. le 2014-12-10 12:43:55.

pour vn Gouuerneur qui souffroit que la Chambre du Roy
retentit dans le ieu de mille blasphemes, pour luy apprendre
à estre deuot, apres auoir peut estre oüy dire que ceux de Lacedemone rẽndoient leurs enfans sobres à force de
leur montrer leurs esclaues yures. Il eut esté plus aisé de
souscrire à l’opinion des Sceptiques & d’Anaxagore qui
ont soustenu que le feu ne brusloit point, & que la neige
estoit noire.   Il y auoit quelque chose de Religieux & de sainct dans
la coustume de ces anciens, qui

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Occurrence 84. D. B. [signé] / Cyrano de... . LA SYBILLE MODERNE, OV L’ORACLE DV TEMPS. (1649) chez Brunet (Jean) à Paris , 15 pages. Langue : français. Voir aussi A_7_29 et C_10_25.. Référence RIM : M0_3738 ; cote locale : E_1_83. le 2014-12-10 12:44:41.

pour vn Gouuerneur qui souffroit que la Chambre du Roy
retentit dans le ieu de mille blasphemes, pour luy apprendre
à estre deuot, apres auoir peut-estre oüy dire que ceux de Lacedemone rendoient leurs enfans sobres à force de
leur montrer leurs esclaues yures. Il eut esté plus aisé de
souscrire à l’opinion des Sceptiques & d’Anaxagore qui
ont soustenu que le feu ne brusloit point, & que la neige
estoit noire.   Il y auoit quelque chose de Religieux & de sainct dans
la coustume de ces anciens, qui

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Occurrence 85. D. B. [signé] / Cyrano de... . LE GAZETTIER DES-INTERESSÉ, ET LE TESTAMENT... (1649) chez Brunet (Jean); Morlot (Claude) à Paris , 20 pages. Langue : français. Sur l'imprimé à Paris. Signature en page 18. Autre édition que: A_3_72 (partie 1) et C_5_24 (partie 1).. Référence RIM : M0_1466 ; cote locale : E_1_58. le 2014-12-10 12:46:37.

faisant
chemin comme on dit que le chien ne boit de l’eau du Nil,
qu’en passant, & s’il se fut contenté de nous tondre sans nous escorcher.
Mais il a fallu que nos ressentimens ayent esclatté auec
nos malheurs, quand nous auons veu qu’on ne pouuoit, n’y le
saouler, n’y le remplir : & nous auons reconnu, auec vn des Sages
de Grece, que celuy qui entreprendroit de guerir la conuoitise,
d’vn auare en le voulant rassassier de richesses : feroit la mesme
chose que le Medecin qui conduiroit vn hydropique aux fontaines.
La

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Occurrence 86. D. B. [signé] / Cyrano de... . LE GAZETTIER DES-INTERRESSÉ. (1649) chez Brunet (Jean) à Paris , 24 pages. Langue : français. Partie 1. Voir aussi A_3_72 (partie 1) et E_1_58 (autre édition).. Référence RIM : M0_1466 ; cote locale : C_5_24. le 2014-12-10 12:40:09.

faisant chemin,
comme on dit que le chien ne boit de l’eau du Nil
qu’en passant, & s’il se fut contenté de nous tondre
sans nous escorcher. Mais il a fallu que nos ressentimens
ayent esclatté auec nos mal heurs, quand nous
auons veu qu’on ne pouuoit, ny le saouler, ny le remplir ;
& nous auons reconnu auec vn des Sages de
Grece, que celuy qui entre prendroit de guerir la conuoitise
d’vn auare en le voulant rassassier de richesses ;
feroit la mesme chose que le Medecin qui conduiroit
vn hydropique aux fontaines. La

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Occurrence 87. D. B. [signé] / Cyrano de... . LE GAZETTIER DES-INTERRESSÉ. (1649) chez Brunet (Jean) à Paris , 24 pages. Langue : français. Partie 1. Voir aussi C_5_24 (partie 1) et E_1_58 (autre édition).. Référence RIM : M0_1466 ; cote locale : A_3_72. le 2014-12-10 12:38:53.

faisant chemin,
comme on dit que le chien ne boit de l’eau du Nil
qu’en passant, & s’il se fut contenté de nous tondre
sans nous escorcher. Mais il a fallu que nos ressentimens
ayent esclatté auec nos mal heurs, quand nous
auons veu qu’on ne pouuoit, ny le saouler, ny le remplir;
& nous auons reconnu auec vn des Sages de
Grece, que celuy qui entreprendroit de guerir la conuoitise
d’vn auare en le voulant rassassier de richesses;
feroit la mesme chose que le Medecin qui conduiroit
vn hydropique aux fontaines. La raison

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Occurrence 88. D. B. [signé] / Cyrano de... . LE GENIE DEMASQVÉ ET LE TEMPS PASSÉ ET... (1649) chez Musnier (veuve d'André) à Paris , 24 pages. Langue : français. Signé D. B. au colophon.. Référence RIM : M0_1493 ; cote locale : C_5_31. le 2014-01-11 07:29:02.

faisant chemin
comme on dit que le chien ne boit de l’eau du Nil
qu’en passant, & s’il se fut contenté de nous tondre
sans nous escorcher. Mais il a fallu que nos ressentimens
ayent esclatté auec nos malheurs, quand nous
auons veu qu’on ne pouuoit, ny le saouler, ny le remplir ;
& nous auons reconnu auec vn des Sages de
Grece, que celuy qui entreprendroit de guerir la cõuoitise
d’vn auare en le voulãt rassassier de richesses ;
feroit la mesme chose que le Medecin qui conduiroit
vn hydropique aux fontaines. La

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Occurrence 89. D. B. [signé] / Cyrano de... . LE MINISTRE D’ESTAT FLAMBÉ. (1649) chez Brunet (Jean) à Paris , 17 pages. Langue : français, latin. Signature en page 16.. Référence RIM : M0_2470 ; cote locale : C_4_58. le 2014-12-10 12:41:58.

Canon Royal, prés le Palais

M. DC. XLIX. BVRLESQVE.  
IL faut bien qu’vn chien de Lutin
Me mette la puce en l’oreille,
De prosner dessus le destin
D’vn homme qui fait le mutin
Qui se saoule d’vne bouteille,
Qui ne sçait ny Grec ny Latin,
Et qui n’est propre qu’à Marseille.    
D’où diable me vient cette humeur
Mon ame est elle point duppée
Moy qui ne suis qu’vn escrimeur
Suis ie bien deuenu rimeur,

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Occurrence 90. La Mothe-Houdancourt (Henri... . QVATRIEME FACTVM, OV DEFENSES DE MESSIRE... (1649) chez Sevestre (Louis) à Paris , 84 pages. Langue : français, latin, espagnol. Avec permission et privilège. Partie 4. Voir aussi A_4_4 (partie 1), A_4_5 (partie 2), A_4_6 (partie 3) et A_4_8 (partie 5). Référence RIM : M0_2849 ; cote locale : A_4_7. le 2014-07-20 10:26:55.

soy-mesme sans aucune
preuue euidente du faict ; celuy-là est ennuyé de viure, insensé,
& desesperé, qui s’abandonne à semblables accusations ;
Telle nature de confession estant vne marque de folie, dit Quintilian,
& pour cela il faut estre poussé de fureur, yure ou contraint par les douleurs
d’vne question ; car personne ne doit deposer contre soy-mesme. Et
Seuere dit, que les confessions des coulpables ne doiuent pas estre receuës
pour des crimes auerez, si le Iuge n’a d’autres preuues qui l’instruisent. Quintil.

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Occurrence 91. Saint-Amant / Girard,... . CAPRICE BACCHIQVE ET BVRLESQVE SVR LA PAIX. (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_624 ; cote locale : C_2_24. le 2014-11-29 02:24:35.

pot neuf l’argile est beuë
Elle garde long-temps l’odeur
Dont vne fois elle est imbuë,
Ainsi nos parens quelque fois,
Mais innocemment toutefois,
A ce mestier nous acheminent,
Lors qu’il nous donnent à teter :
Des Nourrices qui nous en yurent
Plutost que de nous allaitter.  

VII.  
Pour te nonstrer si i’ay raison
Sans en chercher vn autre exemple,
Cher Alpheme nostre maison
Nous en fournit vn assez ample,
I’appren de ce que l’on

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Occurrence 92. Laffemas, abbé Laurent de [?]. L’ENFER BVRLESQVE, OV LE SIXIESME DE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 48 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anvers.. Référence RIM : M0_1216 ; cote locale : C_4_3. le 2016-07-30 07:33:24.


Vapeur vineuse en sa caboche,
Il luy semble que chacun cloche,
Luy mesme de luy mesme rit,
Et sans qu’il vit branler son lit,
Comme vn de ses gens se répandre,
Il ne le pourroit pas comprendre ;
Ce valet tombe de son haut,
Ou ie suis yure, ou ce maraut,
S’écria ce grand Capitaine,
Ou bien le monde se promeine
En effet il n’estoit point fou,
Il n auoit beu ny peu ny prou,
Et la terre sans railleries
Estoit pour lors aux Tuilleries,
Il entend aboyer des chiens,
Mais

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Occurrence 93. Laffemas, abbé Laurent de [?]. L’ENFER BVRLESQVE, OV LE SIXIESME DE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 48 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anvers.. Référence RIM : M0_1216 ; cote locale : C_4_3. le 2016-07-30 07:33:24.

ie vais vous dire.
Adonc le bon fils repartit,
Iamais mon pere ne mentit,
Mais que i’estime que l’enuie,
Les puisse prendre de la vie :
Pardonnez-moy pour cette fois,
Ils sont plus heureux que des Rois :
De penser qu’à moins qu’il soit yure,
Vn seul d’entr’eux veüille reuiure,
Ie n’ay pas l’esprit assez fort,
Et crois que Monsieur de Beau....
Pourroit auecque moins de peine,
Retourner au bois de Vincenne.    
Anchise, qui craint en son cœur,
De passer

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Occurrence 94. Laffemas, abbé Laurent de [?]. L’ENFER BVRLESQVE, OV LE SIXIESME DE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 48 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anvers.. Référence RIM : M0_1216 ; cote locale : C_4_3. le 2016-07-30 07:33:24.

sert de tison au feu,
Et c’est ce qui me plairoit peu ;
Auant qu’estre en cette contrée,
Où peu de gens treuuent entrée,
Ie sommes battus tous de rang,
Du plus petit iusqu’au plus grand :
L’on nous en donne auecques rage,
Tout nostre saoul & dauantage.
Pour celles-cy quãd fort long temps
Elles ont suby les tourments,
On en fait venir vne trouppe,
Boire de ce fleuue vne couppe,
Laquelle a bien cette vertu,
Qu’vn esprit vient d’estre batu,
Qu’il pert tous

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Occurrence 95. Anonyme. DIVERSES PIECES SVR LES COLOMNES ET PILLIERS... (1649) chez Guillery (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Avec permission. Voir aussi C_8_25. Dans Choix I de Moreau. Référence RIM : M0_1161 ; cote locale : D_2_16. le 2017-06-29 01:55:54.


Mais ce grand d’Emery à double carrillon
Aupres duquel Tubœuf n’est qu’vn Emerillon,
Et ces pauures petits Regrattiers des Finances,
Sont autant de morceaux pour remplir vostre pance,
Puisqu’aussi bien ventru comme vn loup deuorant
Vous vous este saoulé du sang du Païsant :
Et laissant maintenant cette viande grossiere,
Celle-cy vous auez gardé pour la derniere,
Pour en faire à vostre aise vn plus friant repas,
Mais prenez garde aussi de n’en estrangler pas.
Peut estre dira-on que

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Occurrence 96. Anonyme. DIVERSES PIECES SVR LES COLOMNES ET PILLIERS... (1649) chez Guillery (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Avec permission. Voir aussi D_2_16. Dans Choix I de Moreau. Référence RIM : M0_1161 ; cote locale : C_8_25. le 2017-06-29 01:56:53.


Mais ce grand d’Emery à double carrillon
Aupres duquel Tubœuf n’est qu’vn Emerillon,
Et ces pauures petits Regrattiers des Finances,
Sont autant de morceaux pour remplir vostre pance ;
Puisqu’aussi bien ventru comme vn loup deuorant
Vous vous este saoulé du sang du Païsant :
Et laissant maintenant cette viande grossiere,
Celle-cy vous auez gardé pour la derniere,
Pour en faire à vostre aise vn plus friant repas,
Mais prenez garde aussi de n’en estrangler pas.
Peut estre dira-on que

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Occurrence 97. Anonyme. REQVESTE DES PARTISANS PRESENTEE A MESSIEVRS... (1649) chez Guillery (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Dans Choix I de Moreau, mais dans la version de M0_3466.. Référence RIM : M0_3489 ; cote locale : C_8_56. le 2017-06-29 01:06:59.

Esleu,
Et de telle Magistrature
Ne tirer aucune nourriture,
Se voyant traitter en coquin,
Quoy qu’ils portent soye & satin,
Et iurant s’il n’a dequoy paistre
D’enuoyer au Diable son Maistre,
Qui n’ayant maille ny denier
Tout son saoul le laisse crier.
Iadis faisoient bien autre chere,
Quand y auoit moindre misere,
Car, Manant quand chez eux alloit,
Sous bure porter souloit,
Pour estre rauallé de taille,
Grasse oye, ou bien quelque volaille.
D’autre fois perdrix ou

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Occurrence 98. Anonyme. REQVESTE DES PARTISANS PRESENTEE A MESSIEVRS... (1649) chez Guillery (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Dans Choix I de Moreau, mais dans la version de M0_3466.. Référence RIM : M0_3489 ; cote locale : C_8_56. le 2017-06-29 01:06:59.

leur pauure mesnage,
Puis tous leurs gages retranchez
Font qu’ils sont mal enharnachez,
Et qu’en leurs Cuisines & Caues
N’y a que du Cidre & des raues.
Encore c’est chose claire à tous
Qu’ils n’en mãgent pas tous leur saouls ;
Leur table en pauureté superbe,
Faict, qu’on dit en commun prouerbe,
Il n’est rien de si morfondu
Que la Cuisine d’vn Esleu,
Sans que de tel dire on excepte
Presidens, ou faisans recepte,
Qui n’ont sur si triste troupeau

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